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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 18:14

 bann_08.jpg

POURQUOI NE PAS SIGNER L’INTERESSEMENT A 3M ?

 

Dans une note du 1er juillet 2011, la Direction des Ressources Humaines regrette la non signature de l’avenant à l’accord d’intéressement.

 

Il nous semble donc essentiel que les salariés de 3M France S.A.S. sachent pour quelles raisons le Syndicat Force Ouvrière n’a pas signé.

 

Elles sont multiples :

 

Primo : Il nous semble  qu’un accord d’intéressement doit être signé si les salariés obtiennent « du plus » en termes de pouvoir d’achat.

 

Force est de constater que cet accord n’aurait même pas permis aux salariés de combler, et pour un an seulement, la perte de pouvoir d’achat que la politique salariale 2011 à 1,8% a fait subir (mais également celle de 2010 à 2,1% et le gel des salaires de 2009).

 

Et encore, cette politique salariale est conditionnée à l’appréciation. (ECDP)

 

Secundo : la Direction des Ressources Humaines est bien la seule à penser que l’objectif fixé était atteignable…

 

La Direction des Ressources Humaines oublie un peu vite ses antécédents en termes de prévisionnel. Elle avait annoncée Le 7 décembre 2009, la quasi obtention de l’intéressement avant de corriger le tir au début 2010 en annonçant la « non atteinte » de l’objectif…  Les salariés 3M France et nous même ne l’oublient pas aussi facilement. 

 

Ceux qui ne voyaient pas à trois semaines en 2009 seraient capables de voir et prévoir à 7 mois ?

 

Mais surtout…

Il nous semble essentiel de revenir à la base du salariat,

LE SALAIRE !

Les salariés de 3M France en ont assez de faire des sacrifices en termes de pouvoir d’achat alors que la Direction, qui les contraint, se goinfre d’actions gratuites et de stocks options. 

 

Les cadres dirigeants de 3M France ont revendu pour 3,5 millions d’euros d’actions fin 2010, ce qui a participé à la baisse de la participation des autres salariés! Il faut que les choses soient dites !

 

En termes de cotisations sociales, il faut aussi savoir ce que l’on veut : 3M, comme beaucoup d’entreprises, ne propose que des mesures sans « charges sociales », en fait, sans salaire différé.

 

A ce petit jeu, le perdant est encore le salarié.

 

Lorsqu’il sera malade, sous l’excuse de déficit de la sécu, il devra payer 1€ pour chaque visite et 0.50€ par boite de médicament…  On dé-remboursera en partie les médicaments… Par effet domino, sa mutuelle augmentera… On lui reculera l’âge de sa retraite…

 

Avoir son dû, le fruit de son travail et ne pas demander

l’aumône…

 

Les salariés prennent de plein fouet les augmentations d’énergie (Essence, gaz, électricité…), d’impôts locaux, des denrées alimentaires, des loyers…

La baisse du téléphone, de l’écran plat ou de la balle de ping-pong, ils s’en fichent royalement !

 

Les dépenses contraintes ont augmenté bien au delà de l’indice des prix.

Pour toutes ces raisons, votre syndicat Force Ouvrière a réclamé la réouverture de négociations salariales dès septembre, ce qu’a refusé la Direction de 3M France.

 

Nous vous souhaitons un été ensoleillé…

 … pour préparer un automne brulant !

 

bann_09.jpg

FORCE OUVRIERE le 05/07/11

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 21:46

FO-paie.JPG

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 06:37

 

 La Cour de cassation a validé ce 29 juin, le système des forfaits-jours qui concerne environ 1,5 million de cadres.

Ce forfait jour n’est donc pas jugé illégal.

 

Pourtant, quelques modifications ont été apportées.

Au nom de la protection de la santé et du droit au repos, la plus haute instance judiciaire française prévoit que toute entreprise appliquant le forfait-jour doit se baser sur un accord collectif (accord de branche ou d’entreprise) incluant impérativement des modalités effectives de contrôle et de suivi du temps de travail.

Cela revient à dire que l’entreprise devra vérifier que ses salariés au forfait-jour ne dépassent pas les durées de travail quotidiennes et hebdomadaires fixées par le droit européen (11 h de repos consécutif quotidien et 48 h de travail maximum par semaine).

 

Faute de les appliquer, les entreprises s’exposeront à être poursuivies devant les tribunaux et condamnées à payer des heures supplémentaires à leurs cadres.

L’horaire n’étant pas un horaire collectif, les représentants du personnel pourront demander l’accès aux systèmes pour vérifier la bonne application des règles de repos, comme pour les horaires individualisés. Sauf que les moyens d’accès à cette base à 3M sont aujourd’hui interdits aux délégués du personnel.

 

Ceci exposé, ce rappel au droit du travail est invérifiable puisque les cadres peuvent très facilement se connecter en télétravail, donc sans avoir badgé.

 

Bref, un jugement qui risque d’être très vite dépassée.

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 21:30

/// COMMUNIQUÉ DATÉ DU MERCREDI 29 JUIN 2011

 

 

hausse_chomage2_REDUIT.jpgComme l’avait indiqué Force Ouvrière le mois dernier, la baisse consécutive depuis 4 mois du chômage était malheureusement en trompe l’œil. La hausse du chômage au mois de mai confirme les analyses développées par Force Ouvrière depuis plusieurs mois:  

- augmentation du chômage de longue durée (+10,5% sur un an);
- les seniors (+12,3% sur un an);
- développement du sous-emploi et de la précarité activités réduites CAT. B (+ 6,3 % sur  un an) et CAT. C (+15% sur un an);
- les jeunes une forte augmentation de 1,3% sur un mois.  

Pour FO, une politique de l’emploi ambitieuse ne peut se réduire au développement de l’alternance et aux contrats aidés.   

C’est bien d’une autre politique macro économique de croissance dont la France a besoin :   

- avec une nécessaire augmentation des salaires et des pensions;
- une réforme globale de la fiscalité comme outil de redistribution sociale;
- et une véritable réglementation des marchés financiers ce qui suppose notamment la remise en cause du Pacte Euro-Plus.   

A ce titre, la demande formulée par FO de rétablissement de l’AER (Allocation Equivalent Retraite) auprès du Premier ministre fait partie des outils qui permettent à la fois de dynamiser la consommation et de répondre à la justice sociale.

 

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 20:55
Article paru dans FO Hebdo n°2993
Dans le cadre de la négociation sur l’emploi des jeunes, le patronat, la CFDT, la CGC et la CFTC ont signé un accord qui vise à permettre aux entreprises d’échapper aux obligations légales en matière d’alternance
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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 11:31

 

3M vient d’acquérir deux sociétés.

 

L’une en Allemagne, txtr, lire l’article : ici.

 

L’autre en Californie, AC Tech, dans le domaine des mastics légers. Lire l'article : ici

 

 

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 22:51

 ÉDITORIAL DE JEAN-CLAUDE MAILLY DU MERCREDI 8 JUIN 2011

 

Les déplacements dans les départements, pour des congrès ou des visites d’entreprises ou d’établissements, sont l’occasion de discussions avec les militant(e)s de Force Ouvrière.


Ces temps-ci, force est de constater que les préoccupations essentielles sont celles liées au pouvoir d’achat, aux conditions de travail (plus précisément à la souffrance au travail), à l’emploi et à l’avenir des services publics républicains. Le mécontentement, voire la colère sont également réels contre le développement des inégalités sociales, avec le constat selon lequel les plus aisés s’en tirent de mieux en mieux quand la majorité galère de plus en plus.

En filigrane ou directement, c’est aussi un doute sévère qui s’installe quant à la capacité ou la volonté des dirigeants de trouver des solutions concrètes à la crise: on n’est pas contre l’Europe ou l’internationalisation, mais on est contre la manière dont les choses se passent.

«Tout cela ne peut pas durer» est une phrase qui, à juste titre, revient souvent et les événements au Maghreb, en Grèce ou en Espagne sont commentés et suivis.

Il est aussi clair pour les militant(e)s que, dans ce contexte, la nécessité de l’indépendance syndicale est on ne peut plus indispensable, à tous les niveaux de l’action syndicale, de l’entreprise et de l’établissement au niveau confédéral.

Faire bouger les choses, résister, obtenir de petites ou plus grandes avancées, mettre en cohérence les actions, garder le cap, rester soudés, faire jouer le collectif sont autant des garanties que des nécessités.

Ce qui suppose des revendications claires, des arguments affûtés, une réelle détermination.

Prendre en compte le réel pour le modifier et ne pas oublier l’idéal demeure une cohérence forte de l’action syndicale. Dans le Bas-Rhin, la semaine dernière, c’est aussi avec plaisir que j’ai rencontré des militants et expliqué comment, sur ces bases, sur les actions concrètes réalisées, sur des positions claires, des adhérents d’autres organisations nous rejoignent et se sentent bien à FO.

C’est aussi à Strasbourg, à l’occasion du 40e anniversaire du syndicat FO de l’usine de fabrication de papier UPM Stracel – où le taux de syndicalisation FO est de 35% –, que j’ai pu mesurer la détermination d’un syndicat qui au fil des années, clairement, a su obtenir le maintien du site et l’amélioration progressive de l’accord d’entreprise, et ce, malgré les difficultés. Autrement dit, les affaires DSK et Tron ne font pas partie des préoccupations premières, à la différence de leur traitement par certains médias.

Je ne doute pas que ce sera encore le cas cette semaine dans la Haute-Marne où je visiterai la CAF, l’hôpital et deux entreprises privées, et dans le Jura où, avant de rencontrer les militant(e)s, je visiterai l’usine Smoby.

«Un syndicat, pas un parti», c’est à la fois ambitieux et modeste, mais c’est surtout la conviction qu’ainsi nous pouvons changer les choses au profit de ceux que beaucoup n’osent plus appeler la classe ouvrière. Et plus nous serons nombreux, plus nous pèserons sur les événements avec la certitude que cette crise n’est pas la nôtre.


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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 21:47

... Heures sup ; Le "forfait jour" sur la sellette

 

La chambre sociale de la Cour de cassation se prononcera le 29 juin 2011.
Pour autant, une décision sur la licéité du système pourrait ensuite prendre plusieurs mois.
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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 21:41
Stress au travail : " C'est le management par la peur, la pression par les chiffres "

Salarié depuis dix ans chez le distributeur d'articles de sport, Fabien Gautier, 36 ans, chef de rayon chez Décathlon, à Colomiers (près de Toulouse) se sent taillable et corvéable à merci. Ex-agent de maîtrise, fin 2002 il est devenu cadre au forfait jour. Depuis, il dénonce des horaires à rallonge et le harcèlement moral dont il fait l'objet.

" Aujourd'hui, il n'y a plus de limite. Je travaille de 50 h à 80 h par semaine... payées 35h, soit 2 100 € bruts par mois, moins que mes collègues. Sans aucune récupération ni compensation financière. Il m'est arrivé de prendre sur mon jours de repos, mes congés et mes RTT pour assurer les inventaires, la préparation des soldes, les opérations commerciales, etc. "
En outre, depuis qu'il a un mandat syndical, sa hiérarchie multiplie à son égard convocations, mises à pied et avertissements. Lui reprochant de ne pas être " un bon performeur ". " C'est le management par le stress et la peur. On cherche à monter les gens les uns contre les autres. Lorsque j'essaie de partir plus tôt, on me culpabilise. T'es pas collectif ! Tu as un impact négatif sur le magasin ! "
Le Directeur a demandé à des membres de mon équipe de rédiger une attestation pour dire, que je faisais mal mon travail.

La suite de l'article est sur L'Entreprise.com

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 21:55

Si comme le craignent les juristes, la Cour de cassation invalide prochainement le régime du forfait-jour, les entreprises pourraient avoir à rembourser des millions d'heures supplémentaires. Explications.

 

Coup sur coup, deux réunions de crise se déroulent ce mardi chez les avocats. L'une au Barreau de Paris, l'autre chez Avosial, un réseau d'avocats en droit social. Depuis plusieurs semaines, ils planchent tous sur le délicat dossier du forfait-jour. Mercredi la Cour de cassation doit examiner le cas d'un cadre commercial, qui après la rupture de son contrat de travail en 2006, demande le remboursement de ses heures supplémentaires. Si la plus haute cour de justice venait à lui donner raison en invalidant le principe même du forfait-jour, près d'1,5 million de salariés pourraient venir réclamer le remboursement de leurs heures sup. De quoi agiter les entreprises, et leurs conseils juridiques...

 

Lire ici l'article complet de l'Express.com/ l'Expansion.com

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 20:12
Depuis 2007, année où la crise a éclaté, nous expliquons que cette dernière est profonde, que c’est une crise du capitalisme et qu’il est dès lors essentiel, pour en sortir réellement, de revoir le modèle.

Cela signifie en particulier de s’attaquer à trois des points à l’origine des problèmes:

- une répartition des richesses de plus en plus inégalitaire;

- une construction européenne qui tourne le dos au progrès social car elle ne cesse de renforcer le néolibéralisme et les politiques restrictives, pénalisant les travailleurs et les citoyens;

- une déréglementation généralisée, notamment en matière financière.

Sur le premier point, force est de constater que les choses ne se sont pas arrangées. Elles se sont même aggravées avec la crise au travers notamment du chômage (+700 000 en France), d’une pauvreté croissante, de réduction de la fiscalité pour les plus aisés, de tensions sur les salaires.

Sur le deuxième point, l’exemple du pacte «euro-plus»* confirme l’ancrage de la construction européenne dans une démarche d’austérité qui éloigne de plus en plus l’Europe des attentes populaires.

Sur le troisième point pas grand-chose n’a été fait, les paradis fiscaux et centres financiers off-shore continuant à exister, les banques continuant à mélanger activité de dépôt et activités spéculatives.

En fait, les gouvernements ont pour le moment surtout étouffé l’incendie à coups de milliers de milliards d’euros ou de dollars, mais la braise est toujours là.

Ce qui signifie que la crise, tel un volcan, peut repartir de plus belle avec une différence notable par rapport à 2008-2009: les sommes astronomiques engagées ont fait exploser les déficits publics et les marges de manœuvre sont aujourd’hui plus restreintes. Les institutions financières, à l’origine de la crise, ont de fait capté l’argent des citoyens pour «se refaire» et repartir de plus belle.

Tout cela explique pourquoi, dans certains des pays les plus touchés (Grèce ou Espagne par exemple), l’exaspération monte et l’indignation s’exprime.

Comment ne pas comprendre ce qui s’est passé en Espagne où 20% des actifs sont au chômage, où près d’un jeune sur deux ne trouve pas de travail et est ainsi empêché d’acquérir son autonomie et sa liberté?

Dans une telle situation le rôle des syndicats est essentiel. D’abord en réaffirmant clairement et fortement les revendications. C’est le cas en matière de salaires. L’augmentation du pouvoir d’achat des salaires est non seulement une attente forte, c’est aussi un levier essentiel pour obtenir une autre répartition des richesses et un changement de politique économique, le deuxième étant la fiscalité.

En France, nos revendications en la matière s’adressent au gouvernement vis-à-vis de ses propres salariés. Elles concernent également le SMIC qui devrait, selon nous, atteindre 80% du salaire médian (actuellement de 1 600 euros net par mois). Ce qui suppose plusieurs coups de pouce significatifs.

De même, notre revendication de prime transport (pour le transport individuel), de l’ordre de 400 euros par an minimum, doit être activée.

Outre les salaires, nos revendications portent aussi, bien entendu, sur les régimes sociaux, les conditions de travail, les services publics ou la stratégie industrielle.

Il est important de montrer la cohérence de nos revendications. Il ne s’agit pas d’avoir un «projet», car nous restons et resterons un syndicat. Mais nos revendications, en visant à l’émancipation des travailleurs, contribuent aussi à combattre la logique du système. Réformistes et rebelles, tels nous sommes, tels nous devons rester.

* Cf. précédent éditorial.
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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 20:10
Alors que les chiffres du chômage pour le mois d’avril viennent d’être publiés (-0,4% pour la catégorie A entre mars et avril 2011), FO ne se joindra pas au satisfecit gouvernemental.

Comme Force Ouvrière le rappelle depuis plusieurs mois, nous sommes face à une situation inquiétante du chômage des plus de 50 ans (+12,9% sur un an) et à une explosion du chômage de longue durée (+33%, sur un an, d’augmentation pour les demandeurs d’emploi inscrits entre 2 ans et moins de 3 ans).

Sous emploi, précarisation, flexibilité, tel est le modèle dominant qui est en train de resurgir après la crise.

Alors que l’inflation repart, que la consommation des ménages baisse, que l’austérité budgétaire s’installe, FO appelle à une autre politique macro-économique de croissance qui passe, notamment, par une augmentation des salaires, seule susceptible de faire baisser le chômage durablement.    
 



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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 20:04

Dans les départs récents de 3M France, deux employés sont partis à des postes à responsabilité chez un concurrent.

 

Dans cette entreprise, appartenant au groupe Total, on y fabrique du C&O pour le secteur du bricolage (entre autres activités).

 

Nous nous posons beaucoup de questions sur ces départs.

3M placerait-elle des pions dans une stratégie de « Cheval de Troie » afin de réussir un coup ?

 

Les salariés de cette entreprise, qui se sont vus déménager il y a deux ans de la Tour Total à la Défense pour une tour annexe, sentent eux aussi venir l’odeur du soufre…

 

Attendons de voir venir et soyons vigilants pour nous et pour eux.

Avec ces gens qui nous dirigent, 1+1 ne font jamais 2.

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 19:49

 

 

Gagnants - Perdants

Noir Desir

 

Tous ces beaux jeux inventés
Pour passer devant les premiers
Pour que chacun soit écrasé
S’il refuse encore de plier
Les dégâts, les excès
Ils vont vous les faire payer
Les cendres qui resteront
C’est pas eux qui les ramasseront
Mais les esclaves et les cons
Qui n’auront pas pas su dire non
Nous on n’veut pas être des gagnants
Mais on acceptera jamais d’être des perdants


Pimprenelle et Nicolas
Vous nous endormez comme ça
Le marchand de sable est passé
Nous on garde un oeil éveillé
O la peur, ô le vide
O la victoire des avides
Faut pas bouger une oreille
Toutes sortes de chiens nous surveillent
Pas un geste, une esquisse
Sinon on tourne la vis
Nous on n’a rien à gagner
Mais on ne peut plus perdre puisque c’est déjà fait.


Toi qui viens de loin d’ici
Avec Ta peau et Tes os
On t’a parlé du paradis
On t’a menti, tout est faux
O mon ami o mon frère tout ce nerf
Perdu pour la guerre
Tu vas voir tout l’amour
Qui traîne au fond du discours
Dis t’en veux des papiers ?
Dis tu l’as vu mon palais ?
T’auras rien, c’est ainsi
C’est pas fait pour les perdants, le paradis


Il y a la chair à canon
Il y a la chair à spéculation
Il y a la chair à publicité
Enfin y’a tout ce que vous aimez
Vous et moi on le sait
Le spectacle est terminé
Pourtant c’était presque idéal
C’était loin du féodal
Oh maint’nant c’est foutu
Ça fait joli dans ton…
Fort intérieur c’est gênant
De rejoindre comme ça la cohorte des perdants


Il faut pas se faire d’illusions
Mais c’est mieux debout pour l’action
Et pour nos âmes, c’est égal
Dieu n’est pas dans la bataille
O messieurs les décideurs
De toutes parts, de tous côtés
Sachez que profond dans nos coeurs
On n’arrête pas le progrès
Sous l’Iris, sous la peau
Sous les ongles et dans l’étau
On pourra toujours refuser
De devenir les premiers ou les derniers


Pas de leaders triomphants
On s’ra jamais des gagnants ni des perdants

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 06:40
PROJET DE LOI CONSTITUTIONNELLE DE «LA RÈGLE D’OR»: FO S’ADRESSE AUX PARLEMENTAIRES

Monsieur le Président de groupe,   

L’Assemblée nationale vient d’adopter en première lecture le projet de loi constitutionnelle relative à l’équilibre des finances publiques –appelée aussi «règle d’or»- et le Sénat doit bientôt l’examiner. Je tiens, au nom de Force Ouvrière, à attirer votre attention sur les conséquences et les dangers d’une telle modification constitutionnelle.  

En effet, ce projet de loi introduit une constitutionnalisation de l’austérité qui, dans le contexte actuel, pénaliserait encore les salariés, tout en plombant l’activité économique, la croissance et l’emploi. Il implique en outre un assujettissement des pouvoirs publics à la dictature des marchés, reléguant le volontarisme politique et démocratique en subsidiarité aux doctrines économiques libérales à l’origine de la crise.  

Par ailleurs, conformément aux définitions européennes en matière de dépenses publiques, le projet de loi propose d’englober les organismes paritaires, tels que les retraites complémentaires et l’assurance chômage, en encadrant budgétairement les négociations, ce qui est pour Force Ouvrière attentatoire à la liberté de négociation et reviendrait à effacer soixante ans de paritarisme au nom du dogme maastrichtien.  

Pour l’ensemble de ces raisons, nous contestons une telle modification de la Constitution qui consacrerait une abdication du politique en matière de politique économique, tout en s’inscrivant dans le pacte «euro plus» dont le contenu accentue l’austérité et contribuerait à remettre en cause les principes républicains.  

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l’expression de notre haute considération.  

Jean Claude Mailly
Secrétaire général      

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 19:54

 

 ÉDITORIAL DE JEAN-CLAUDE MAILLY DATÉ DU MERCREDI 18 MAI 2011
 
Si l’on écoute les estimations gouvernementales, le nombre de salariés qui pourraient être concernés par la prime de 1.000 euros, qui ne serait pas obligatoirement de 1.000 euros (!), devrait atteindre 4 millions.

Autrement dit, en la matière, le gouvernement voit la vie en rose.

Le lobbying patronal s’étant qui plus est activé, cette prime ne serait pas obligatoirement sonnante et trébuchante, mais pourrait, par exemple, se traduire par l’attribution d’actions.

Cela étant, pour espérer avoir quelque chose il faut:

1. que l’entreprise réalise des bénéfices;

2. que les actionnaires soient mieux rémunérés que les deux dernières années;

3. s’il s’agit d’attribuer des actions aux salariés, on va ensuite leur expliquer qu’ils vont y gagner deux fois: par l’attribution des actions et par des dividendes en hausse!

«Accumulez, accumulez! C’est la loi et les prophètes!»

Et pendant ce temps-là le pouvoir d’achat du SMIC n’augmente pas, les branches ne sont pas obligées de se réunir pour renégocier l’ensemble des grilles, les agents de l’État sont au régime sec.

Il y a même certains ministres qui, sortant de leur champ de compétence, en viennent à ressortir l’idée selon laquelle un bénéficiaire du RSA devrait travailler gratuitement!

En caricaturant à peine:

- il y a les plus aisés, qui ont tout loisir de s’enrichir sans payer trop d’impôts;

- il y a ceux qui, situés dans la classe moyenne, gagnent correctement leur vie mais paient tout plein pot;

- il y a ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts parce qu’ils ne gagnent pas assez;

- il y a ceux qui, sans travail ou en fin de droits, perçoivent des minima sociaux et qui en échange devraient travailler gratuitement, ce qui éviterait de recruter ou de payer des agents publics.

Tout cela n’est pas acceptable.

L’urgence est bien, à tous les niveaux, de reréglementer, de faire une vraie réforme fiscale, de conduire une politique économique et budgétaire créatrice d’activité et d’emplois, de stopper l’austérité qui protège les riches et fragilise les autres.

Poser et reposer la question de la production et de la répartition des richesses.

Ne pas le faire, en France comme ailleurs, c’est faire le lit de tous les populismes et, en France, renier les principes républicains.

Alors, vive la sociale!
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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 18:27

3M Finance un républicain, et Buckley de précisez que 3M finance en fonction des positions business et non en fonction des positions sociales des candidats...

 

Bon, pour ce qui est du social, nous savions déjà que ce n'était pas la priorité de Buckley...

Un type qui prend pour modèle Margareth Thatcher ne regarde pas le coté social des choses...

 

La réunion s'est tenue dans une ambiance assez spéciale.

 

Article de StarTribune : http://www.startribune.com/business/121598394.html

 

 

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 18:19

Article : boursier.com

 

 le géant industriel du Minnesota, a annoncé la nomination d'Inge G. Thulin en tant qu'executive vice president et que chief operating officer du Groupe. La décision est déjà effective depuis le 1er mai. Le dirigeant, âgé de 57 ans, s'occupait des opérations internationales du Groupe depuis 2003. Il rapportera directement au PDG George W. Buckley.

 

http://www.boursier.com/actions/actualites/news/3m-nomme-son-nouveau-dg-434414.html?sitemap

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 19:42

Pour ceux de 3M Santé Pithiviers,

du P.M.D. de Beauchamp

de S.O.A. logistics

et de Cuno Calais...

 

Une phrase de Nicolas Sarkozy, Président de la République, nous vient à l'esprit:

 

"Casses-toi ...'... !!!"

 

 

 

 

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 12:17

Madame, Mademoiselle, Monsieur,
 

Emploi, formation professionnelle, protection sociale, convention collective, statut… toutes ces questions sont au cœur de votre vie quotidienne. Pour être efficace, il faut être informé, et il faut s’organiser, parce que c’est unis que l’on peut se faire entendre et respecter.


Votre avenir, celui de vos enfants, sont liés aux droits collectifs et individuels ainsi qu’au respect des droits sociaux qui sont les fondements effectifs des valeurs républicaines :
le Code du travail, la Sécurité sociale, l’Enseignement et les Services publics.
Alors pour les défendre, pour se défendre, mais aussi pour acquérir de nouveaux droits, pour plus de solidarité,
prenez votre avenir en main !


Avec ses Unions départementales et ses Fédérations nationales, Force ouvrière est partout à vos côtés.
FO : des femmes et des hommes libres dans un syndicat libre.
Bienvenue à Force ouvrière.

Amicalement.

Jean-Claude MAILLY
Secrétaire général

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 19:40

ÉDITORIAL DE JEAN-CLAUDE MAILLY DATÉ DU MERCREDI 4 MAI 2011

 

Un gouvernement qui devient conscient des problèmes de pouvoir d’achat mais qui, ne voulant pas modifier sa politique économique et sociale, en est réduit à inventer une prime.


Un patronat vent debout contre une telle prime et qui aurait bien voulu obtenir son abandon avec l’accord des syndicats!

Bien entendu, il n’en était pas question. Autant cette prime n’est pas une bonne réponse (cf. dernier éditorial), autant il appartient aux employeurs, s’ils veulent l’éviter, de faire mieux en matière de salaires et de prime transport. En quelque sorte, il n’est pas question de lâcher la proie pour l’ombre.

Par exemple, nous attendons du patronat qu’il accepte de réunir obligatoirement les négociations de branche sur les minima conventionnels après toute augmentation du Smic et pourquoi pas –il n’est pas interdit de rêver!– qu’il finisse par accepter une augmentation significative du Smic et la mise en place d’une vraie prime transport.

Pour toutes ces raisons, le comité de suivi de l’agenda social paritaire (à savoir le suivi du calendrier de toutes les délibérations et négociations sociales) s’est borné à réaffirmer le droit, à savoir la consultation des interlocuteurs sociaux avant toute décision des pouvoirs publics (gouvernement et patronat) en matière de travail.

Le même jour une réunion syndicats- patronat s’est tenue sur la question des IRP et de la valeur ajoutée.

Il y a quelques semaines, Force Ouvrière avait publiquement demandé la suspension de cette délibération. Nous avons été les seuls, tous les autres syndicats, sans exception, voulant poursuivre les discussions. Celles-ci se poursuivent donc et la négociation devrait débuter.

Quoi qu’il en soit, Force Ouvrière a deux impératifs incontournables:

- il n’est pas question de revoir à la baisse, d’une manière ou d’une autre, le rôle et les moyens des IRP;

- concernant la valeur ajoutée, il ne peut s’agir que d’améliorer l’information consultation, et en aucun cas nous n’accepterons des procédures s’apparentant à de la codécision, c’est-à-dire à annihiler la liberté et l’indépendance syndicales. Dans notre esprit, plus d’information doit avoir pour effet d’alimenter la revendication salariale. Pour le reste, la question de la valeur ajoutée relève surtout d’un débat national d’ordre macroéconomique.

Il s’agit d’accroître la part qui va au travail au détriment de celle qui va au capital.

Cela passe par l’augmentation des salaires et une fiscalité accrue sur les dividendes.

Ce qui va à l’encontre des préconisations gouvernementales. En témoigne le bricolage fiscal à destination des plus aisés et le refus de l’État, en tant qu’employeur, d’augmenter les salaires dans la fonction publique.
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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 19:38

Le ministre du Travail et de l’Emploi, Xavier Bertrand, s’est félicité, mercredi 27 avril, de la baisse, de février à mars, des chiffres du chômage en catégorie A, ne s’étendant guère sur les autres. Mais certains médias ont examiné de plus près ce que dissimulait le saucissonnage des chiffres gouvernementaux.

L’Expansion
«Ce que cache la baisse du chômage en France»: «Si la situation des jeunes s’améliore, celle des seniors et des chômeurs de longue durée continue de se dégrader. Et la précarité de l’emploi s’intensifie.» Ce n’est pas les employeurs qui s’en plaindront.

La Charente Libre
D’autant que «si on prend en compte le nombre total des inscrits (les chômeurs et les demandeurs d’emploi qui ont une activité réduite, 78 heures ou moins par mois), ce nombre est stable de février à mars (24 000 personnes) et en hausse de 7% par rapport à mars 2010».

Midi Libre
C’est même plus dans certaines régions: «Sur un an, le nombre d’inscrits en catégorie A a augmenté de 3,5% en Languedoc-Roussillon, contre 0,7% dans l’Hexagone.»

La Nouvelle République
En Poitou-Charentes, «lorsqu’on examine le nombre des demandeurs d’emploi de catégories B et C, il est de 44 778 fin mars, en hausse de 2,9% (+1 259), soit +13,7% sur un an. Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi (catégories A, B, C) depuis un an ou plus augmentent de 12,4% sur un an».

Les Échos
«Des tendances inquiétantes subsistent» avec «la progression qui ne se dément pas du chômage de longue durée: 1 531 000 personnes étaient inscrites à Pôle emploi depuis au moins un an en mars, soit 6 000 de plus qu’en février, alors même qu’un ensemble de mesures ciblées sur elles a été lancé par le chef de l’État».

Le Nouvel Observateur
«C’est grâce au début de l’explosion des contrats aidés par l’État (tenus dans le mépris au début du quinquennat) que le chômage est contenu. Voilà d’où vient la baisse des jeunes demandeurs (-1,6% en un mois). [...] Autre faille, et pas moins grande: le nombre de salariés à temps partiel ne cesse de croître: +130 600 en un an.»

Le Monde
Chez les seniors, ça ne s’arrange pas non plus: «Si, en un an, l’on compte 30 000 chômeurs de moins parmi les moins de 25 ans, il s’en trouve pratiquement 60 000 de plus chez les plus de 50 ans: 525 300 exactement, en hausse de 13% durant les douze derniers mois. Rude constat, après la réforme qui reporte à 62 ans l’âge légal de départ à la retraite et à 67 ans l’âge de la retraite à taux plein». Bref, «pas de contes de fées pour le chômage».

Le Parisien
En effet, au total, avec «les départements d’outre-mer, le nombre global de demandeurs d’emploi dépasse 4,306 millions».

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 22:08

C’est un peu ce qu’on peut conclure à la fin de la deuxième réunion de négociation.

 

Mais que propose la Direction à ce jour ?

 

1er ) Un intéressement basé sur un chiffre d’affaire.

 

Malgré les bons résultats du premier trimestre, nous ne toucherions pas sur cette partie.

Pire, avec le mois d’avril nous nous éloignons encore plus de la possibilité de déclenchement.

Si 3M ne change pas fortement son chiffre de déclenchement de l’intéressement, alors nous ne signerons rien. Avec des mois forcément plus faibles en été, nous savons déjà que l’intéressement serait un leurre… Mais avec 3M, nous y sommes habitués.

 

2ème ) Un micro intéressement sur la qualité.

 

L’idée pourrait être intéressante si nous mesurions l’ensemble de nos qualités. En effet, trop souvent, des matières premières défectueuses impactent la qualité du produit fini.

Quelle est la marge de manœuvre de l’opérateur lambda sur la qualité des produits entrants ?

Et que dire de la multitude de sous traitants qui livrent des produits parfois même en se trompant dans les papiers de livraison.

Récemment, un livreur à même livré un mauvais produit chimique dans une cuve pleine au 2/3, avec les risques que cela aurait pu créer sur la santé des gens qui utilisent les mélanges dans les salles d’encollage et aussi et surtout, avec les risques liés à une réaction chimique imprévue entre les deux produits ?

 

En conclusion, 3M ne montre pas un grand intérêt à créer les conditions de déclenchement permettant aux salariés de toucher cette prime.

Chez 3M, l’intéressement ne passe jamais deux fois de suite…

 

L'actionnaire est mieux servi que le salarié, c'est certain !

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 21:27

Difficile de mobiliser un dimanche 1er mai sur autre chose qu’une revendication claire et précise. Le premier mai, c’est traditionnellement un ensemble de revendications diverses.

 

Ce premier mai a donc été d’une faible participation avec pourtant de très nombreuses revendications ; salaire, retraite, défense de la sécurité sociale, défense d’un service public fort et efficace, arrêt des licenciements, arrêt de la RGPP… Bref, toutes les craintes et les difficultés rencontrées par les salariés, du privé, du service public, les retraités et les chômeurs.

 

Ce premier mai 2011 marquait aussi le 140ème anniversaire de la commune de Paris.

Force Ouvrière a l’habitude de déposer une gerbe au mur des fédérés à chaque premier mai, et celui de cette année n’a pas dérogé à la tradition.

 

 

Photos souvenirs :

 

SAM_0453.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Remontée de la Rue de la Roquette.

 

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 Remontée de la Rue de la Roquette.

 

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 Bien qu’organisée par l’Union Régionale d’Ile de France, des camarades de l’Eure sont venus prêter mains fortes à ce premier mai.

 

SAM_0454.JPG

 

  Remontée parfois familiale de la Rue de la Roquette.



SAM_0462.JPG

Début du regroupement au Mur des Fédérés en présence de Marc Blondel.

 

 

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 21:23

 

1er mai 1

 

1er mai 2

 

1er mai 3

 

1er mai 4

 

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