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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 22:06
L’organisation syndicale a réaffirmé sa volonté de «faire du 12 octobre une journée de grève et manifestations massives»
Une nouvelle réunion des huit organisations syndicales (FO, CFDT, CFTC, CGC, CGT, FSU Solidaires et UNSA) s’est déroulée cet après-midi. Outre un appel à réussir les «manifestations» et les «grèves» de mardi prochain, un «nouveau rendez-vous de manifestations» a été fixé le samedi 16 octobre.

«Alors que le gouvernement veut hâter plus que jamais l’examen de sa réforme au Sénat, ce communiqué ne mentionne pas clairement le retrait du projet de loi inacceptable et dangereux socialement», ce qui explique que FO ne l’ait pas signé. Pour autant son représentant, Pascal Pavageau, a réaffirmé la «grande détermination FO à obtenir ce retrait ». Il a expliqué qu’il fallait faire «du 12 octobre une journée de grève et de manifestations massives».

Un peu plus tôt le CCN (qui réunit les responsables des départements et des fédérations d'industrie - le «parlement de FO») dans sa résolution adoptée à l’unanimité, après deux jours de travaux dans les locaux de la confédération (7 et 8 octobre 2010), appelait « les salariés à la grève et aux manifestations le 12 octobre» et «à discuter dans leurs assemblées générales des conditions à mettre en œuvre pour obtenir le retrait du texte». Favorable à l’action commune sur des objectifs partagés, le CCN de FO confirme que « contre le projet gouvernemental sur les retraites l’unité d’action est une force potentielle et un espoir pour les salariés ». Constatant le dépôt de préavis de grève illimitée, le CCN affirme son soutien «aux structures syndicales FO qui s’engagent dans la reconduction du mouvement», considérant « c’est la voie à suivre, dans l’unité d’action la plus large possible, pour obtenir satisfaction ».
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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 20:06
Communiqué du 4 octobre 2010
 
À l’occasion de la réunion entre syndicats du 4 octobre, FO a proposé une nouvelle fois aux autres organisations un appel unitaire à 24 heures de grève, public et privé, pour renforcer la mobilisation engagée pour combattre le projet gouvernemental sur les retraites.

FO, comme ce fut le cas les 7 et 23 septembre, ainsi que le 2 octobre, sera pleinement dans l’unité d’action le 12 octobre pour obtenir l’abandon du texte et avoir une autre réponse.
 
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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 16:17

2octobre

 

Manifestation République - Bastille - Bd Saint-Antoine - Nation

 

L'Heure vous sera indiquée prochainement.

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 21:27

Le départ du directeur du centre de SOA (volontaire ou imposé) a été confirmé.

 

Le Directeur d'une des unités de production de Beauchamp, va être nommé.

 

Reste à savoir qui sera le remplaçant sur Beauchamp

 

Souhaitons à Jean-Yves de réussir au centre de S.O.A. avec les salariés et non contre.

 

(Mais non, on n'a pas fait de gaffe...)

 

 

 

 

 

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 14:16
Jean-Claude Mailly conduira la délégation FO qui manifestera à Bruxelles le 29 septembre.

Pour FO, avec les syndicats en Europe et la Confédération européenne des syndicats, il s’agit une nouvelle fois de dire non à l’austérité, non à l’étranglement budgétaire des systèmes de protection sociale, des systèmes de retraites, non au recul et à la suppression de droits des travailleurs.

FO conteste les modalités de la construction Européenne, qui, depuis le traité de Maastricht, avec les trop célèbres critères de convergence du Pacte de stabilité et de croissance et avec l’indépendance de la Banque Centrale européenne, se comporte comme les agences de notation financière.

Avec la CES, FO dénonce que les responsables de la crise, les banques, les marchés financiers et les agences de notation financière, promptes à en appeler au secours des Etats et des budgets publics, veulent aujourd’hui faire payer aux travailleurs le coût de la dette qu’ils ont provoquée.

En France, comme en Espagne, comme en Allemagne ou en Grèce, la première des cibles est celle des systèmes de retraites.

Dans le même temps, avec la déréglementation et le démantèlement du droit du travail, de plus en plus de salariés se trouvent en situation précaire : les femmes, les jeunes et les salariés séniors sont particulièrement touchés. Le chômage s’est aggravé, dramatiquement dans certains pays.

A cela s’ajoutent les arrêts de la Cour de Justice européenne qui se multiplient. S’appuyant sur les traités, la CJE met désormais en opposition le droit syndical, le droit de négociation collective avec la libre concurrence des marchés et la liberté de circulation des entreprises. C’est ni plus ni moins qu’organiser le dumping social, le moins disant social, alors que l’espoir des travailleurs est celui d’une Europe sociale, d’une Europe de l’emploi, d’une Europe du progrès des droits et du progrès social.

Cela demeure notre espoir, cela doit être notre combat.

Pour FO, il est temps que la construction européenne change radicalement de cours pour donner la primauté au salariés, à leurs droits, à leurs salaires, au service public et à la protection sociale.

 

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 06:53
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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 09:31

«ON NE PEUT EXCLURE UNE RADICALISATION DU CONFLIT»

 

Quel objectif fixez-vous aux mobilisations de demain?
Il faut faire au moins aussi bien que le 7 septembre. Les remontées du terrain sont positives. Le vote de la réforme par les députés n'a pas découragé les salariés, loin de là, et la mobilisation devrait être forte.

Mais même en cas de succès, le problème reste le même pour les syndicats : le calendrier se resserre et l'usure guette…
Si le 23 est réussi, il faudra organiser une suite rapidement, et surtout s'interroger sur les modalités d'actions. C'est simple : soit on continue à mettre l'accent sur les manifestations, soit on le met sur les arrêts de travail. Si le gouvernement reste inflexible, il faudra bien que l'intersyndicale se penche sérieusement sur la deuxième option. Les manifestations saute-mouton sont vouées à s'essouffler, on le sait tous ! C'est précisément ce qui s'était passé en 2009 et nous ne sommes pas dans le cas de figure du CPE en 2006, où les étudiants et les lycéens pouvaient se remobiliser très vite. Les salariés et les syndicats ne doivent pas s'y tromper : seul un vrai rapport de forces peut faire reculer Nicolas Sarkozy sur un projet dont il fait un marqueur politique et un élément du plan d'austérité. J'ai toujours dit qu'avoir un président qui gouverne créerait des situations de surenchères en supprimant le rôle de fusible et de tampon du Premier ministre. On est désormais en plein dedans.

Certains, comme la CFDT et l'Unsa, sont plutôt favorables à une mobilisation en week-end…
Ce n'est pas la tasse de thé de FO. Je doute de l'efficacité de cette approche, à mi-chemin entre l'action syndicale et l'action citoyenne.

Vous défendez une grande grève mais lundi, Bernard Thibault a dénoncé vos « appels incantatoires » à la grève… Doutez-vous de sa volonté de lutter jusqu'au bout?
Je ne veux pas tomber dans le piège de la polémique. Les syndicats seront amenés à tirer entre eux le bilan à la fin du conflit mais l'heure est à l'unité d'action. Pour qu'une grève ait une chance de fonctionner, il faut que toutes les organisations syndicales y appellent. Que fera la CGT? C'est à elle qu'il faut le demander ! De toute façon, c'est le terrain qui décidera, comme toujours. On y verra déjà beaucoup plus clair jeudi soir et les jours suivants sur la dynamique réelle du mouvement. Et il faut arrêter de caricaturer la position de FO : nous n'avons jamais appelé à la grève générale. Nous défendons une grande journée de grève nationale, plus à même de peser selon nous, et après, le terrain décidera d'éventuels mouvements reconductibles.

Voir FO en chantre de l'unité intersyndicale étonne…
L'unité d'action est indispensable mais elle ne veut pas dire unicité syndicale ni syndicat unique, comme d'aucuns le souhaiteraient. FO est dans l'unité d'action tout en affirmant ses spécificités et ses revendications.

Mais en étant la seule, avec Solidaires, à appeler au retrait du projet, FO ne s'est-elle pas isolée, à l'ombre du duo CFDT-CGT?
La position de FO est claire, connue depuis longtemps et mobilisatrice. Il faut une réforme des retraites mais pas celle-là. Nous avons fait des propositions en matière de financement qui ont le mérite d'assurer l'équilibre financier pour toutes les générations. Chaque organisation salariale est libre de ses positions et positionnement, y compris quand un duo se forme pour les raisons qui ont à voir avec la réforme de la représentativité syndicale. FO est là et bien là, et le sera encore pour longtemps.

Au-delà des discours, on sent les syndicats sceptiques sur l'issue du conflit. Peut-on vraiment aller vers une crise sociale d'ampleur?
La situation est très particulière. Je ne sais pas ce qu'il se passera ou non ces prochaines semaines mais je sais qu'absolument tout peut arriver tant le pays est marqué par les inégalités. On ne sent pas encore de radicalisation mais on ne peut absolument pas l'exclure. Les salariés ont parfaitement compris qu'on leur fait payer les conséquences de la crise financière et ne l'acceptent pas. Ils constatent aussi que les grandes promesses de changement de modèle face à la crise ont fait long feu. Nicolas Sarkozy reste figé sur la même logique comptable, obsédé par la note de la France sur les marchés boursiers. Aujourd'hui, le gouvernement veut réduire les dépenses sociales au nom du maintien d'une politique économique qui en France et ailleurs a conduit à la crise. Et de nouvelles inégalités se profilent avec les mesures annoncées sur l'assurance-maladie et la réforme à venir de la dépendance, que le gouvernement va tenter de faire basculer sur l'assurance privée. Sans oublier la dégradation continue des services publics.

PROPOS RECUEILLIS PAR DEREK PERROTTE
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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 19:08

ÉDITORIAL DE JEAN-CLAUDE MAILLY DATÉ DU MERCREDI 15 SEPTEMBRE 2010

 

Après le succès incontestable du 7 septembre, lancé dans l’unité d’action, les organisations syndicales ont une responsabilité importante. Nous ne sommes pas, en tout cas Force Ouvrière, dans ce que l’ineffable M. Minc appelle une chorégraphie orchestrée par des syndicats «admirablement responsables». En tout cas, nous n’avons pas la même définition de la responsabilité.

À partir du moment où le projet gouvernemental est indigeste, il ne faut pas l’avaler, il faut l’abandonner et tout mettre en œuvre pour y parvenir. Ce qui est le seul moyen pour obtenir une autre réforme.

C’est cela la responsabilité, aujourd’hui, des organisations syndicales.

Après discussions au cours de la réunion du 8 septembre entre les huit organisations syndicales, la date du 23 septembre a été retenue, selon les mêmes modalités que le 7 septembre. Il faut donc élever le 23 septembre au-dessus du 7 septembre, faire encore mieux.

Entre-temps, le 15 septembre, jour du vote à l’Assemblée nationale, diverses initiatives auront lieu au niveau local. Face à l’intransigeance gouvernementale et aux mesurettes annoncées, les pouvoirs publics se mettent eux-mêmes en situation d’affrontement ou de blocage.

Dès lors, l’unité d’action, nécessaire, appelle aussi de la détermination.

Une fois n’est pas coutume, citons Nicolas Sarkozy dans un livre paru à la veille des élections présidentielles:

«Si les Français ont voté non à la Constitution européenne alors qu’ils avaient voté oui à Maastricht, si 3 millions de Français sont descendus dans la rue pour dire non au CPE, s’il y a eu le 21 avril 2002, ce n’est pas parce que les Français n’ont rien compris au monde dans lequel ils vivent, c’est parce que ce qu’on leur fait vivre leur est devenu insupportable.»

C’est pareil quand près de 3 millions de manifestants ont défilé le 7 septembre. C’est même pire puisque depuis 2007, la crise est intervenue et que les injustices et inégalités se sont fortement développées.

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 19:01
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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 18:51
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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 18:43
Avec Force Ouvrière, tous présents le 23 septembre, pour un vrai droit à la retraite à 60 ans, sans allongement de la durée de cotisation, exigeons le retrait du plan gouvernemental.
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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 14:52

Il y a URGENCE. En effet, l'Assemblée National débat en ce moment même du projet de loi réformant les retraites. Ce débat, très court - Il a débuté le 7 septembre, jour de la mobilisation exceptionnelle avec près de 3 millions de manifestants - devrait se conclure par un vote le 15 septembre..

 

Adressez donc cette lettre à votre député :

 

    Madame, Monsieur le député

Vous débattez du projet de loi sur les retraites dont les mesures d'économie principale consistent à repousser de 60 à 62 ans et de 65 à 67 ans les droits au départ en retraite.
Ces mesures, dictées par une politique économique sous tutelle du pacte européen de stabilité et des marchés financiers, conduisent à faire supporter aux générations actuelles et à venir les ajustements découlant de la crise.
Votre responsabilité est grande. Je considère que voter un tel texte c'est reconnaître implicitement une forme d'impuissance vis-à-vis des marchés financiers.
C'est pourquoi j'approuve l'exigence du retrait ou de l'abandon de ce projet pour que le dossier retraite soit examiné au regard de ses vrais impératifs de financement et de justice sociale.
Soyez assuré, Madame, Monsieur le député, de ma haute considération

 

 

Liste des députés ici : http://www.force-ouvriere.fr/page_principal/deputes/index.asp

 

 

 

 

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 14:48

JOUR APRÈS JOUR DU VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2010

«La valeur et la portée des mesures envisagées sont sans réelle incidence. Elles ne répondent en rien au fond des préoccupations des salariés : l’âge légal de la retraite, le financement et le montant des pensions», explique Bernard Devy au nom de FO.

 

 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 21:51

affiche 7 septembre

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 21:47

JOUR APRÈS JOUR DU LUNDI 6 SEPTEMBRE 2010

Mobilisation du 7 septembre

 

À la veille de la journée de manifestations et de grèves, le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, rappelle que son organisation revendique le retrait du projet de loi du gouvernement.
Branle bas de combat. A la veille de la journée de mobilisation contre le projet de loi sur les retraites, près de 200 manifestations sont prévues dans toute la France et de nombreux appels à la grève ont été lancés dans le privé comme dans le public. «On sent une mobilisation forte» chez les salariés et «plus on est nombreux, mieux c’est»», a déclaré dimanche sur Europe 1 le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, qui a estimé plus deux millions de personnes devraient défiler ce mardi dans les rues. Désormais, a-t-il ajouté en substance, «on est rentré dans un rapport de force, avec d’un côté le gouvernement qui dit "circulez, y a rien à voir" et de l’autre les syndicats, en tous cas FO, qui disent "on veut le retrait du projet"». Car, sur ce dossier, a rappelé Jean-Claude Mailly, «ce sont les salariés qui trinquent avec le report de l'âge légal de départ de 60 à 62 ans et celui de la retraite sans décote de 65 à 67 ans».

Demander le retrait du projet de loi, «ce n'est pas une posture» c'est être sur une «logique différente» du gouvernement qui «veut faire de la réforme un marqueur politique», a-t-il encore expliqué. FO réclame une autre réforme pour assurer le financement des retraites et prône notamment un relèvement de la CSG sur les revenus financiers. «Si on la modifie un peu, l'assiette de la CSG, qu'on la fasse porter un peu plus sur les revenus du capital ou les revenus financiers [...]. Cela fait entrer 12 milliards d'euros dans les caisses. Sauf que pour cela, il faut accepter de discuter d'une réforme fiscale», a martelé le leader de la confédération. Alors que le pouvoir exécutif continue de se montrer inflexible, Jean-Claude Mailly a prévenu que si le gouvernement maintenait sa position après le 7 septembre, les syndicats seront obligés d’envisager des suites à cette mobilisation. A cet effet, une réunion des organisations syndicales est prévue mercredi.
 
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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 07:52

/// ÉDITORIAL DE JEAN-CLAUDE MAILLY DATÉ DU MERCREDI 1 SEPTEMBRE 2010

 

Combien de manifestants attendez-vous le 7 septembre?
Il y a énormément d’éléments réunis pour que cette journée soit forte. La date est connue depuis la fin juin. Pendant l’été, nous avons fait, comme les autres syndicats, beaucoup d’information sur les plages, dans les entreprises. Et je n’ai pas rencontré de salariés d’accord pour partir en retraite à 62 ans ou retarder de 65 ans à 67 ans leur départ pour ceux qui n’ont pas toutes leurs annuités. De plus, l’ensemble des syndicats appelle à cette mobilisation. Sans compter le contexte global de rigueur et d’austérité de cette rentrée.

Où mettez-vous la barre?
Pour moi, il y aura plus de 2 millions de manifestants.

Nicolas Sarkozy a pourtant prévenu en juillet qu’il ne renoncerait pas à repousser l’âge de la retraite de 60 à 62 ans, quel que soit le nombre de manifestants...
Est-ce une provocation ou une façon de dire qu’il ne bougera pas? Seul l’avenir le dira. S’il y a beaucoup de monde et s’il y a d’autres actions par la suite, il sera obligé d’en tenir compte. Il est certain que cette manifestation ne suffira pas. Mais j’ai eu l’occasion de relire pendant l’été le livre qu’il avait écrit juste avant l’élection présidentielle de 2007. Parmi les formules intéressantes, il explique que 3 millions de manifestants contre le CPE, ce n’est pas rien.

Chaque année, vous annoncez un automne social chaud, qui fait souvent un flop. Quelles sont les conditions pour une unité d’action durable?
Même si FO n’a pas signé le communiqué syndical, l’unité d’action existe. Cela étant, tout le monde sait bien que les manifestations à répétition ne sont pas efficaces. Le calendrier est court. L’essentiel va se jouer entre le 7 et le 17 septembre, au moment où les députés examineront le projet de loi. En fonction de la réussite de cette journée, il faudra trouver d’autres moyens pour maintenir la pression. Nous verrons comment le gouvernement et le Parlement réagiront. Mais Nicolas Sarkozy ne nous laisse pas d’autres solutions que le rapport de force. Il y a deux dossiers sur lesquels il veut se montrer intransigeant, pour des raisons financières et afin de satisfaire les marchés: la retraite et le budget. Aujourd’hui, on gouverne à la corbeille.

Pourquoi avez-vous refusé de signer le communiqué syndical de lundi?
Ce n’est pas une posture. Tout le monde fait le même constat. Cette réforme est injuste et inefficace et pourtant le communiqué syndical n’exige pas son retrait. Pourquoi les autres syndicats ne souhaitent-ils pas employer ce terme? Je ne le sais pas. La réforme des retraites, c’est comme la cuisine: si le plat est raté, indigeste, ce n’est pas parce qu’on va remettre une pincée de sel ou une cuillerée d’huile d’olive qu’il va être mangeable. On le balance et on prend une autre recette. Pour moi, il faut zapper tout le texte gouvernemental. Pas question donc de ne discuter, comme le propose encore hier dans un courrier Éric Woerth, que de la pénibilité, des carrières longues et des polypensionnés, et pas du reste.

Allez-vous tout de même répondre à l’invitation d’Éric Woerth?
Tous les syndicats ont déjà été reçus plusieurs fois pour donner leurs éclairages et leurs solutions. J’ai même écrit au début de l’été au ministre du Travail. Je ne refuse pas la discussion. On va à nouveau le rééclairer s’il a besoin de lumière, mais il ne va rien apprendre. Je resterai ferme sur mes positions.

Sur l’affaire Bettencourt et les implications supposées du ministre du Travail, les syndicats sont restés très discrets. Pourquoi?
Ça ne relève pas du rôle d’une organisation syndicale. Nous ne choisissons pas nos interlocuteurs, qui sont désignés par le président de la République et le Premier ministre. C’est vrai que cette affaire a fragilisé Éric Woerth. Mais nous n’avons pas à faire de commentaires là-dessus. Nous ne nous intéressons pas aux hommes ni à ce qu’ils peuvent faire, mais à leur politique. Ce qui m’importe, c’est la position du gouvernement sur les retraites. Pour le reste, que la justice fasse son travail. Cela a toujours été notre position.

Le gouvernement doit-il maintenir Éric Woerth à son poste?
C’est au gouvernement d’assumer ses choix. Ce n’est pas la préoccupation première des salariés, de plus en plus mécontents. Le plus grave à leurs yeux, c’est que rien n’a changé depuis la crise. Les entreprises du CAC 40 et les banques s’en sortent toujours aussi bien, alors que pour eux la situation s’aggrave. Mais il n’est pas impossible que le sujet soit présent dans les esprits des manifestants. Chacun est libre de venir avec la pancarte qu’il veut.

Propos recueillis par
Catherine Gasté-Peclers
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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 09:57

Une vidéo pour comprendre le système de dette et de création de l'argent...

 

 

L'Argent Dette - La révision (2010 Paul Grignon FR intégral) from Bankster on Vimeo.

 

 

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 03:38

Repos, paresse, farniente... Bref on prend des forces!

Avec Force Ouvrière, tous présents le 7 septembre, pour un vrai droit à la retraite à 60 ans, sans allongement de la durée de cotisation, exigeons le retrait du plan gouvernemental.

 

 

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 22:52

LES 7 ERREURS...

1-- On vit de plus en plus vieux, c’est normal de travailler plus longtemps.
emoticonNon, car si on vit plus longtemps, c’est aussi parce que l’on n’est plus obligé de travailler et de s’épuiser jusqu’au bout!

2-- Le système de retraite est inégalitaire.
emoticonNon, c’est le système économique qui génère des inégalités: inégalités Hommes-Femmes au travail sur les salaires, la précarité, la responsabilité professionnelle…

3-- Le système français par répartition est trop compliqué: trente-huit régimes différents.
emoticonMais au Royaume-Uni, le système par capitalisation est constitué de plus de trois cent cinquante fonds de pension qui, souvent avec la crise financière, conduisent à la ruine l’épargne des salariés!

4-- 1990: 9,5 millions de retraités, 2030: 21 millions de retraités.
emoticonC’est la spéculation financière qui est un poids mort pour l’économie, pas les retraites: les pensions sont réinvesties dans l’économie parce que les retraités consomment, comme tout salarié (alimentation, transport, tourisme…), générant une activité locale productive d’emplois, et contribuent à l’impôt (sur le revenu et TVA).

5-- Quatre actifs cotisaient pour un retraité en 1960, deux actifs pour un retraité en 2010.
emoticonMais entre-temps la productivité du travail a augmenté de l’ordre de 3% en moyenne par an, autrement dit un salarié produit 3% en moyenne de richesses supplémentaires chaque année.

6-- Retraites: un coût qui augmente.
emoticonLes plus de 60 ans représentent aujourd’hui 22% de la population, quand les pensions représentent 13% du PIB (ensemble des richesses produites).

7-- Dans plusieurs pays d’Europe on part plus tard en retraite.
emoticonMais il y a un transfert vers l’invalidité, qui représente environ 14% des dépenses de prestations sociales en Suède et au Danemark, 13% en Finlande, 9% au Royaume-Uni, contre 6% en France.

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 23:08

... Mais un problème d'emploi ! ! !

 

Risques de la réforme des retraites

 

Pour éviter ça : Rendez-vous le 7 septembre !

 

 

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 22:20

JOUR APRÈS JOUR DU LUNDI 5 JUILLET 2010

 

Les usagers paient au comptant l’ouverture à la concurrence du secteur de l’Énergie et la privatisation de GDF.

 

Le prix du gaz a encore augmenté. Après le bond de 9,7 % décidé en avril, le tarif du gaz a grimpé de 5 % au 1er juillet, portant l'envolée à 15% depuis le début de l'année. Une augmentation qui représente en moyenne 45 euros sur la facture annuelle des foyers chauffés au gaz. La direction de GDF-Suez a de nouveau mis en avant la flambée des prix du pétrole sur lesquels le tarif du gaz, selon elle, est indexé. Elle omet juste de dire au passage, qu’elle avait traîné les pieds l’an dernier pour répercuter sur ses factures le reflux des cours desdits cours du pétrole. Et lorsqu’elle l’a fait, c’était dans une proportion moindre que dans nombre d’autres pays. Qui plus est après une hausse de près de 48% en 4 ans (le prix du gaz ayant augmenté à sept reprises depuis 2004). «Alors que l’ouverture des marchés du Gaz et de l’électricité était censée profiter aux clients en introduisant une prétendue concurrence, la réalité est tout autre et elle s’impose de plus en plus cruellement à tous les citoyens», a déploré la semaine dernière la fédération FO de l’Energie.

Quelque 300.000 consommateurs pourraient subir en 2010 une coupure de leur fourniture de gaz naturel, pour cause d'incapacité à régler leurs factures, soit 30 fois plus qu'en 2008, a admis en effet le gestionnaire du réseau de distribution de gaz naturel (GrDF), filiale de GDF Suez qui fournit 94% des 10,8 millions de clients résidentiels français. Le nombre de coupures était déjà passé de 10.000 en 2008 à 100.000 en 2009. Et pour les seuls cinq premiers mois de 2010, on a recensé pas moins de 110.000 coupures.

Pour FO, les usagers paient au comptant «la loi du business et rien que du business» issue des lois sur l’ouverture à la concurrence du secteur de l’Énergie et la privatisation de GDF. Quitte à placer des millions de ménages dans une «précarité énergétique». Selon un récent rapport, environ 3,4 millions de foyer sont désormais dans cette situation, c'est-à-dire qu'ils dépensent plus de 10% de leurs revenus à régler leurs factures d'énergie (gaz et électricité). Comble de l’ironie, GrDF a décidé au 1er juillet d'augmenter aussi de 51 euros à 88 euros le tarif de ses interventions pour couper le gaz…pour tenir compte de la forte augmentation du nombre de demandes de coupures. C’est pourquoi, FO exige «que le pouvoir politique, qui a mis tant d’énergie à libéraliser le marché au nom de l’intérêt des citoyens, intervienne pour que cesse cette escalade catastrophique qui ne profite qu’aux grands argentiers».

Pour faire passer la pilule, le gouvernement a annoncé «un gel» des prix jusqu'au 1er janvier 2011, le temps qu'un audit détermine si la formule tarifaire appliquée jusqu'ici était «la bonne (sic)» Et ce tout en continuant de défendre au Parlement son le projet de loi Nouvelle organisation du marché de l'énergie (NOME) qui prévoit encore de souffler un peu plus sur les braises…

«La loi du business et rien que du business»

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 21:43

COMMUNIQUÉ DES ORGANISATIONS SYNDICALES DU 29 JUIN

COMMUNIQUÉ DATÉ DU MARDI 29 JUIN 2010

Ces dernières semaines, les salariés du public et du privé, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités se sont mobilisés de plus en plus massivement sur les retraites, notamment le 24 juin 2010. Ils ont réaffirmé leur opposition au projet de réforme injuste et inacceptable du gouvernement, notamment au report brutal des âges légaux à 62 et 67 ans qui pénalise particulièrement les salariés ayant commencé à travailler jeunes et ceux ayant eu des carrières chaotiques et incomplètes. Cette réforme n’apporte, par ailleurs, pas de réponse sur le plan de la pénibilité. Elle aggrave les inégalités entre les hommes et les femmes.

Les organisations syndicales dénoncent la campagne médiatique précipitée du gouvernement qui travestit la réalité du projet.

Cette réforme, une des plus dures d’Europe, arrive dans une situation économique dégradée où le chômage est en hausse continue et touche plus fortement les jeunes et les seniors. Les politiques de rigueur se généralisent dans toute l’Europe en aggravant les inégalités et hypothèquent fortement toute reprise.

Des initiatives intersyndicales viseront à interpeller le gouvernement et ses représentants, aux niveaux national et local, le 13 juillet, jour du Conseil des ministres qui adoptera le projet de loi. Durant l’été, les organisations syndicales interpelleront les parlementaires.

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA vont poursuivre leur action tout au long du processus législatif de la réforme des retraites.

Elles décident d’une nouvelle journée nationale de grèves et de manifestations le 7 septembre 2010, au moment où s’ouvrira le débat parlementaire. Elles appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités à construire ce jour une mobilisation d’ampleur.

 

CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 20:58

argent_82.gif

argent_82.gif               Un article de boursereflex.com à lire

 

ICI 

 

 

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 20:54

 

L'année dernière, 101 syndicalistes ont été tués... Réellement 

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 20:35

Attention, C'est un lien DailyMotion, il n'est donc pas lisible sur le réseau 3M

 

 

 

 

 

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