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[Ortog]

Une Europe anti-démocratique

Jean-Claude Trichet a adressé récemment à Silvio BERLUSCONI une lettre qui est un véritable décret royal et qui met sous tutelle le gouvernement italien.

Cette lettre ne fixe plus des objectifs, mais impose les détails d’une politique en décidant de la politique italienne en lieu et place du chef du gouvernement italien, mais aussi du Parlement
italien.

Cette pratique d’un pouvoir économique non élu met à mal la démocratie italienne sans pour autant y substituer la moindre démocratie européenne.

En imposant une politique dont l’efficacité n’a jamais été prouvée (libéralisation du marché du travail, privatisations diverses, etc…) Jean-Claude TRICHET s’arroge les prérogatives des
personnalités élues par le peuple et se transforme en Gouverneur non élu d’un nouveau protectorat.

Bien sûr, si l’Italie en est là, comme l’Espagne ou la Grèce, c’est parce qu’elle est victime de la politique de l’euro cher, imposée par le dogmatisme de Monsieur TRICHET.

Le pyromane se prétend le pompier…

L’euro devient le moyen d’imposer un fédéralisme antidémocratique car jamais choisi par les peuples.

L’objectif de Messieurs MINC, TRICHET et d’autres n’est il pas, à la faveur de cette crise, de se débarrasser des peuples et de leurs élus.
Leur gouvernance revient à concentrer, dans les mains d’une vingtaine de personnes non élues, tous les pouvoirs :

Le Conseil de la B.C.E. (non élu),
La Commission de Bruxelles (non élue),
La Cour de Justice de Luxembourg (non élue).

20 personnes au service d’une pensée mondialiste, aux services des intérêts d’une petite minorité qui veut imposer toujours plus de sacrifices aux populations et toujours plus de privilèges pour
leurs obligés.

Les peuples n’ont que deux choix : Déjouer la manœuvre ou accepter ce nouvel esclavage.

Ortog