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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 21:00

" Ils nous ont rachetés en 2011 parce qu’on savait livrer à la grande distribution. Maintenant qu’ils y sont rentrés, grâce à nous, qu’ils ont tué nos marques pour reprendre nos clients, ils ferment notre usine ! » L’ambiance est morose sur le site de l’entreprise 3M à Longvic. On le serait à moins : les 84 salariés qui y sont rattachés ont été informés de façon informelle, fin avril, que le site allait fermer, disent-ils. La direction parle, elle, d’un comité central d’entreprise en date du 25 avril....

la suite de l'article : http://www.bienpublic.com/edition-dijon-agglo/2017/05/12/3m-a-longvic-c-est-fini-le-site-va-fermer-d-ici-dix-huit-mois

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La phrase " Ils nous ont rachetés en 2011 parce qu’on savait livrer à la grande distribution. Maintenant qu’ils y sont rentrés, grâce à nous, qu’ils ont tué nos marques pour reprendre nos clients, ils ferment notre usine ! " est hélas la vérité ! C'est en effet l'un des arguments présentés en CCE de 3M France S.A.S.  en 2011, lors du rachat de G.P.I.

A l'époque, 3M n'était plus référencée chez LM et Casto...

Combien d'entreprises rachetées, vampirisées et revendues ou fermées ?

Nous arrêterons ici la critique pour ne pas froisser les ailes de nos .... 

..."grands capitaines d'industrie" !

 

Longvic :  l'article du Bien Public.
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14 mai 2017 7 14 /05 /mai /2017 23:57

La surprise est grande chez les 94 salariés du site de Veyziat de l’entreprise américaine 3M qui fabrique des adhésifs. 32 d’entre eux vont perdre leur emploi.

Pour la direction, dans un communiqué, « il s’agit de sauvegarder la compétitivité de l’activité bricolage et bâtiment ». Les salariés licenciés du haut Bugey seront remplacés par ceux de l’usine de Longvic, en Côte-d’Or, qui va fermer ses portes....

http://www.leprogres.fr/ain/2017/05/10/oyonnax-32-postes-vont-etre-supprimes-chez-3m

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Entre Longvic et Veyziat, Google Maps donne 1h52 mn de route...Comme si les salariés étaient mobiles, malléables et corvéables à merci, Comme si le "remplacement" était facile, sans incidence sur les familles, les personnels. 
Depuis leur nid, les Dirigeants de 3M jouent au Monopoly avec les entreprises rachetées et les salariés qui y travaillent.

 

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14 mai 2017 7 14 /05 /mai /2017 23:40

Article de France Bleu Bourgogne :

La nouvelle a été annoncée par la direction aux salariés le 25 avril dernier : le site 3M de Longvic va fermer ses portes d'ici la fin de l'année 2018. Les 84 salariés ne s'y attendaient pas, et cette annonce leur laisse un goût amer.

 

" des taux d’utilisation des équipements industriels de moins de 50 % et un résultat opérationnel insuffisant pour maintenir et développer l’activité. " Dans un communiqué, elle explique que la baisse de l'activité du site de Longvic entraîne " projet de restructuration des activités industrielles et de logistique du secteur du bricolage et du bâtiment. ". La direction avance un quitter leur site d'ici la fin de l'année 2018. Ils l'ont appris le 25 avril dernier : les 84 salariés de 3M à Longvic vont devoir ...

La suite de l'article sur le site de France Bleu :

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/longvic-les-salaries-de-3m-s-inquietent-de-la-fermeture-de-leur-site-1494518022

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Un site qui s'ajoute à la longue liste des sites fermés en France par 3M

Toujours les mêmes promesses, toujours les mêmes argumentaires, toujours les mêmes victimes, toujours les mêmes bénéficiaires...

 

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12 mai 2017 5 12 /05 /mai /2017 13:23
Ethique en toc

Toute ressemblance avec une entreprise existante ou ayant existée ne serait que pure coincidence.

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21 avril 2017 5 21 /04 /avril /2017 09:57

Episode 1 : 1990 : Arrêt de la réprographie.

Episode 2 : 1993 : Arrêt des rubans adhésifs électriques. 35 postes supprimés.

Episode 3 : 1994 : Arrêt des Visuals. 93 postes supprimés.

Episode 4 : 1996 : Arrêt du Nomad.

Episode 5 : 1997 : Arrêt Rétro-projection (Imation) 85 postes supprimés.

Episode 6 : 1999 : Arrêt Matchprint. 75 postes supprimés.

Episode 7 : 2001 : Plan Jupiter / Roues et brosses. 67 postes supprimés.

Episode 8 : 2002 : Arrêt Abrasifs 98 postes supprimés.

Episode 9 : 2003 : Arrêt développement adhésifs (Labo CTC) + Chaufferie. 4+2 = 6 postes supprimés.

Episode 10 : 2004 : Arrêt Connecteurs + Flux S.B. (CMI planners). 5 postes supprimés.

Episode 11 : 2008 : Plan PMD1 : 19 postes supprimés.

Episode 12 : 2009 : Arret du PMD. 76 postes supprimés.

Episode 13 : 2013 : Arrêt des Tapes. 50 postes supprimés.

Et gel des embauches depuis des années....

Résultat : un site qui passe de 1150 salariés à 340 salariés

Les épisodes à venir nous emporterons vers un destin
encore plus funeste…


Ce n’est pourtant pas un jeu,
mais de nos vies de salarié dont il s’agit.

 

PETITE HISTOIRE DU SITE....Episode par épisode
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23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 07:43

Voici la situation au soir du 22 mars

Dans une volonté d'apaisement, les salariés de l'après-midi ont décidé à la majorité de lever le blocus des camions mais de continuer le mouvement de grève à l'entrée du site.

Malgré cela nous avons fait le constat amer avec la CGC que l'entreprise méprisait totalement les salariés de SOA Logistics en ne proposant rien en échange.

Partant de ce constat, nous devons nous rendre à l'évidence que l'entreprise ne fera pas de nouvelle proposition. A partir de ce moment-là, nous avons demandé à l'entreprise, dans l'éventualité d'une reprise de travail, que les salariés grévistes soient rémunérés pour leurs trois jours d'action.

Nous avons reçu un refus catégorique de la part de l'entreprise en ce qui concerne la prise en charge des heures de grève. Nous donnons donc rendez-vous demain matin à 5h à l'équipe du matin afin de voir avec eux ce qu'ils souhaitent faire.

Concernant Force Ouvrière, nous allons considérer le 22 Mars 2017 comme le dernier jour d'un dialogue social que l'on croyait constructif au sein de notre entreprise.

A partir de demain, nous allons nous consacrer, de manière pleine et entière, à notre mission SYNDICALE sur le site.

FO SOA Logistics

 

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16 mars 2017 4 16 /03 /mars /2017 23:49

A l'appel de Force Ouvrière et de la CGC

16 Mars 2017 , Rédigé par FO 3M SOA Publié dans #SOA LOGISTICS SAS

Comme vous l’avez constaté l’entreprise vous a écrit le 16 Mars, nous souhaitons apporter quelques commentaires suite à la communication de l’entreprise.

Quand l’entreprise dit : Notre volonté a été de garantir, pour tous les salariés ayant atteint leurs objectifs, le maintien a minima de leur pouvoir d’achat via une augmentation individuelle minimum de 1% (1.5% pour les salariés en bas de leur grille salariale). Comme les années précédentes, nous mettrons en œuvre des augmentations significativement supérieures (de 3 à 6.5%) pour reconnaître les très bonnes et les excellentes contributions

Commentaire FO : Les personnes dans le bas de la grille se comptent sur les doigts d’une main

Commentaire FO : Personne n’a 6.5% en 2017 - Plus de 70% des salariés auront 1% soit entre 15 et 20€ net

De plus, nous avons achevé cette année le travail de cotation des postes dont le contenu a été récemment significativement enrichi, notamment suite à la mise en place du CoE et de SAP. Ces nouvelles cotations, ainsi que la reconnaissance des compétences mises en œuvre, ont donné lieu à 19 promotions en 2016. 11 autres promotions sont à nouveau planifiées en 2017.

Commentaire FO : Sans l’intervention de vos élus aucun poste n’aurait subi d’augmentation de cotation

Plus de 20% de l’effectif du site auront ainsi vu leur coefficient progresser en l’espace de 12 mois, progression assortie d’une augmentation individuelle de 3% au minimum.

Commentaire FO : Que devienne les 80% restant.

Afin de tenir compte des désagréments et complexités additionnelles temporaires générés par la mise en place de SAP dans les filiales 3M France, Pouyet et 3M Purification, nous nous sommes engagés à distribuer à SOA Logistics un supplément d’intéressement de 100 euros bruts par personne, en plus de l’intéressement de 216 euros bruts en cours de distribution correspondant aux résultats de 2016.

Commentaire FO : L’entreprise n’a fait que donner la même chose que sur 3M France sauf qu’a 3M France c’est sur la prime de vacances

Ces mesures individuelles et générales ont été négociées et constituent la totalité du budget de politique salariale 2017.

Commentaire FO : Si se réunir dans une salle à trois reprises pour passer de 0.8% à 1% veut dire négocier nous n’avons pas le même sens du mot négocier

Elles viennent conforter des positionnements salariaux propres à SOA Logistics, établis à un niveau sensiblement supérieur à ce qui est pratiqué par les entreprises de notre secteur d’activité.


Commentaire FO : A une petite différence près personne à SOA n’a demandé cette convention collective (de Pauvre)

LUNDI TOUS SOLIDAIRE TOUS EN GREVE

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11 mars 2017 6 11 /03 /mars /2017 00:53

Ils vont être contents les salariés d'Elior. Leurs efforts quotidiens, le manque permanent de personnel ne sert pas à rien... Le PDG d'Elior est particulièrement bien payé !

Au point que les actionnaires ont voté contre sa rémunération !

Les salariés d'Elior savent maintenant pourquoi ils sont mal payés et nous autres clients d'Elior, pourquoi le prix des repas augmente et pourquoi les repas se dégradent en quantité et en qualité de service. (on ne fait jamais bien à 4 le boulot de 6...)

L'article est ici et la rémunération est belle !
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/elior-les-actionnaires-contre-la-remuneration-du-pdg-10-03-2017-6751203.php

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7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 13:22

Vous l'aurez compris, une fois encore, ce n'est pas la rémunération du salarié dont il s'agit, mais de celle de l'actionnaire.

Qu'a t-il fait de plus que vous cet actionnaire ? Rien... Il en a même fait moins que vous ! Pourtant lui dont le travail a été de mettre le fric qu'il a gagné sur la sueur des autres, dans des actions 3M est récompensé bien plus chaleureusement que vous qui avez bossé toute l'année pour une augmentation hypothétique de 1%...

C'est pour continuer à gaver de grosses oies de ce type, qui n'ont plus de besoin par faim ou par nécessité, mais pour assouvir leur avidité, que votre pouvoir d'achat est en bernes depuis des années.

Ceux qui veulent rogner vos droits et vous faire revenir au début des années 80 en reculant l'âge de la retraite à 65 ans et le temps de travail hebdo à 40 heures travaillent aussi pour le gavage de ces oies.

Sur les 49 milliards de dollars versés en 10 ans par 3M à ses actionnaires, combien vous a été distribué ?...
Sauf si vous avez bénéficié de Stock-Options, la réponse est ZERO !

L'article de boursorama est ici : http://www.boursorama.com/actualites/3m-augmente-de-6-son-dividende-par-action-3fdc61967ca98cc9686163e0413b032e

 

Hausse de 6% de la rémunération à 3M
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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 14:04

La Direction a communiqué aux Organisations Syndicales le résultat des sites pour l’intéressement 2016.

C.T.C. et CERGY : environ 558 €

BEAUCHAMP Manuf : Environ 863 €

TILLOY : environ 748 €

PITHIVIERS : environ 828 €

AXA devrait envoyer les notes dans le courant du mois de mars 2017.

 

Heureusement que les syndicats F.O. et C.F.D.T. ont signé cet accord jugé déraisonnable par d’autres !

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24 février 2017 5 24 /02 /février /2017 12:57

Désaccord unanime entre les Organisations Syndicales et la Direction de 3M France.

Voici la politique salariale que la Direction a négocié avec elle-même, puisque ce qui devait être une négociation s'est résumée en discussion cadrée par des règles contraignantes mises en place par la Direction et limitant le pouvoir de négociation.

  • Prime transport reconduite à hauteur de 200 €
  • Maintien de la prise en charge à 100% des cotisations "Prévoyance".
  • Politique salariale au mérite effective pour tous au 1er mai.

JOBG 8 ou moins :

Code Contribution 3 : 1,%
Code Contribution 4 : 3%
Code Contribution 5 : 5%

JOBG 9 ou plus :

                                                MRP<95%       MRP entre 95 et 110%    MRP >110%

Code Contribution 3 :                  1,5%                           1%                           0%
Code Contribution 4 :                  4,5%                           3%                           3%              
Code Contribution 5 :                  6,5%                           5%                           5%       

 

FO demandait un talon à 700 € annuel. Ce talon existait régulièrement mais n'est plus appliqué depuis 2013 (490 € en 2013). Il permetait de limiter les écarts liés aux augmentations en pourcentage et de répondre à l'inflation différente pour les plus bas salaires par rapport aux charges contraintes.

Pour F.O., il est inacceptable que des salariés notés 3 puissent, et pour la troisième année consécutive, n'avoir aucune augmentation et voir leur pouvoir d'achat diminuer d'année en année. Le message envoyé par la Direction à ces salariés est une dévalorisation de leur travail puisqu'ils le font bien, mais qu'aux yeux de celle-ci, cela ne vaut pas plus qu'une note 2.

NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE 2017
  • Maintien de la prime de vacances à 750

F.O. demandait une augmentation de 200€ de la prime de vacances qui n'a plus été augmentée depuis 2012.

  • Abondement exceptionnel de 100€ brute de la prime vacances.

F.O. demandait une prime exceptionnelle de 1000 € brut liée à l'investissement de tous les salariés lors de la mise en place de SAP. Cette prime pouvant être financée par le million d'euros de C.I.C.E. que touche 3M sans développer l'emploi puisque les départs ne sont pas remplacés...

La Direction a accepter la revendication Force Ouvrière à savoir l'embauche de 10 salariés sur le site de Tilloy (5 en cours et 5 Q2/Q3). Il s'agit bien  d'une revendication F.O. et non d'un syndicat catégoriel, contrairement à ce que certains veulent faire croire.

 

 

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Published by FO 3M France
7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 02:07

Leurs salaires et leurs conditions d’emplois sont bien éloignés de ceux évoqués dans le cadre de l’affaire Pénélope Fillon. Les collaborateurs parlementaires FO vivent une réalité moins fastueuse et rappellent leur combat pour améliorer leur statut et leurs droits de salariés.

Ils ont des revendications mais pas celle d’être sous les projecteurs de l’actualité, eux qui d’habitude restent dans l’ombre des élus (députés ou sénateurs) pour lesquels ils travaillent. Depuis une quinzaine de jours toutefois, l’affaire de Pénélope Fillon place les collaborateurs parlementaires (2018 salariés) dans la lumière. Bien à leur insu.

Nous ne sommes pas Pénélope a ainsi rappelé façon cri du cœur le 31 janvier le syndicat FO des collaborateurs parlementaires, le SNCP-FO. Les salaires mirobolants, eux, ils ne connaissent pas. Ces salariés en sont même très loin. Le salaire moyen d’un collaborateur à temps plein se situe autour de 2400 euros nets mais 40% des collaborateurs gagnent un salaire inférieur à 2 000 euros nets indique le SNCP-FO.

Et de préciser encore le cadre réel de ces emplois. 60% des collaborateurs parlementaires sont des femmes et l’écart de salaires entre hommes et femmes est de 11%. A la faveur des hommes bien sûr. Beaucoup d’entre nous travaillent à temps partiel et pour plusieurs employeurs indique encore le SNCP-FO.

Quel travail effectuent ces collaborateurs ? Ils sont en charge des discours d’un parlementaire (ou d’un groupe, d’un président de commission…), de sa communication, de travaux sur des textes de loi. Parfois ils se muent en assistants de direction, assument des tâches administratives… Bref, pour ces salariés en général hyper diplômés, les tâches sont très diverses, très lourdes et les journées sont très longues.

Stop aux emplois familiaux

Ils se sentent ainsi d’autant plus blessés par cette affaire que les media ont désormais baptisé le « Pénélopegate ». Chaque affaire de ce type nuit à l’image de notre profession s’irrite le SNCP-FO notant que l’interdiction des emplois familiaux à l’Assemblée et au Sénat est une des pistes de travail pour notre Parlement afin d’éviter ce type d’affaire. Pour FO cette mesure de transparence serait bénéfique pour tous : députés, collaborateurs mais aussi pour les institutions. On en est loin.

Actuellement, l’emploi par un parlementaire d’un ou plusieurs membres de sa famille n’est pas « anecdotique » souligne le SNCP-FO notant que ces emplois familiaux représentent 20% des emplois de collaborateurs à l’Assemblée. Concrètement, un député sur cinq use de cette pratique.

Avant que n’éclate l’affaire Fillon, les collaborateurs parlementaires de l’Assemblée sortaient eux tout juste d’une longue et âpre négociation avec leurs employeurs, les députés. Le 24 novembre en effet, les syndicats de collaborateurs dont le SNCP-FO et l’association des députés-employeurs (créée en mai dernier) avaient signé –enfin- un accord collectif marquant un premier pas vers la reconnaissance d’un statut pour ces salariés.

Cet accord est toutefois restreint commentait d’emblée le syndicat FO qui annonçait simultanément diverses actions, y compris en justice, visant à faire respecter les droits de ces salariés contractuels de droit privé (sous CDI ou CDD) et assimilés à des salariés de TPE.

Ces collaborateurs, autrement nommés aussi « assistants » ou « attachés » parlementaires sont rémunérés par le député-employeur sur la base d’une enveloppe nommée « crédit collaborateur ». La gestion administrative des contrats ainsi que l’édition des fiches de paye sont gérées par les services administratifs de l’Assemblée.

La crainte du mode de licenciement

Ces salariés qui se battent toujours pour améliorer leur statut et qui ne cessent de demander à leurs employeurs un cadre de dialogue social pérenne, visent résument-ils à avoir les mêmes droits que n’importe quel salarié de n’importe quelle entreprise. Cela est loin d’être acquis pour l’instant.

Alors que les élections législatives qui se dérouleront au printemps prochain entraineront inévitablement la non-réélection de députés, les collaborateurs parlementaires s’inquiètent de la manière dont ils seront licenciés. Un millier de collaborateurs, quels que soient les groupes politiques, seraient concernés par un licenciement.

Cette inquiétude est récurrente rappelle le SNCP-FO. Elle refait surface à chaque fin de législature depuis quarante ans, date de la création du métier de collaborateur. Jusqu’à présent, ces salariés sont licenciés en général pour motif personnel mais jamais pour motif économique, ce qu’ils demandent à obtenir.

Quand les Députés restent sourds aux droits

Si 346 collaborateurs ont signé un courrier adressé au Président de l’Assemblée pour demander à bénéficier des conditions d’un licenciement économique et que 200 députés leur ont apporté leur soutien, malgré cela nous n’avons toujours pas obtenu satisfaction indique le SNCP-FO.

Or, pour les collaborateurs parlementaires, obtenir les conditions d’un licenciement économique est essentiel. Nous n’avons pas à porter la responsabilité du licenciement et nos indemnités chômage n’ont pas à être amputées.

Dans le cadre d’un licenciement pour motif personnel, les indemnités équivalent à 57% du salaire brut. Dans le cadre d’un licenciement économique, les indemnités sont portées à 75% de ce salaire. Cela fait toute la différence.

Pour l’avocat expert en droit du travail auquel le syndicat FO a fait appel le licenciement pour motif personnel est sans cause réelle et sérieuse et le licenciement pour motif économique pleinement justifié puisque la cessation du mandat des députés-employeurs entraine la suppression du crédit affecté à la rémunération des collaborateurs et que ceux-ci ont pour mission d’assister les députés-employeurs dans l’exercice de leurs fonctions.

Le SNCP-FO fait remarquer par ailleurs malicieusement que depuis l’entrée en vigueur de la Loi Travail (article 67), la cessation d’activité de l’entreprise constitue un motif de licenciement économique pouvant très exactement s’appliquer à la situation des collaborateurs en juin 2017.

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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 18:54

L'usine Whirlpool d'Amiens va être délocalisée en Pologne.

Pour nous, salariés de 3M, c'est hélas une rengaine que nous connaissons par cœur. Le capital, toujours à la recherche de dividendes pour assouvir son avidité sans limite au profit de quelques uns, va encore exploiter des pauvres là-bas et en créer ici.

Le terrain de l'Union Européenne est prospère pour ce dumping social. Mettre ses usines là ou la prédation des charognards sera la mieux à même d'assouvir l'appétit sans limite des actionnaires heureux d'une société mondialisée.

C'est aussi le terrain rêvé pour le dumping fiscal qui fait que certaines entreprises délocalisent le centre de profit en Suisse, au Luxembourg ou en Irlande.

La Communauté Européenne est Economique (C.E.E), et n'est pas prête à devenir sociale. Il ne restera bientôt que deux solutions pour ceux qui sont exclus de ce monde libéral. Soit accepter de devenir des esclaves, quitte à y mettre un pseudo revenu universel pour les asservir à la mendicité entre deux jobs précaires, soit se révolter et reprendre, dans la violence d'une révolte, les biens communs dont ils ont été spoliés.

Les nazis avaient utilisé l'expression et titre du livre du philosophe allemand Lorenz Diefenbach "Le travail rend libre" comme slogan à l'entrée des camps de concentration. Il ne faut surtout pas oublier que c'est justement le manque de travail et la pauvreté qui avaient propulsé ce type de régime au pouvoir.

http://www.lefigaro.fr/societes/2017/01/24/20005-20170124ARTFIG00236-whirlpool-va-fermer-son-usine-d-amiens-en-2018.php

 

En Pologne aussi, le travail rend libre les capitalistes désireux d'exploiter les plus faibles
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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 17:09

- Les tarifs réglementés de vente de gaz d’Engie ont augmenté au 1er janvier de 2,4 % pour le tarif B1 (chauffage), de 1,4 % pour le tarif B0 (cuisson et eau chaude) et de 0,8 % pour le tarif de base (cuisson).

- Le crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE) passe de 6 % à 7 % au 1er janvier, soit, dans le cadre du pacte de responsabilité, un allégement supplémentaire pour les entreprises de plus de 3 milliards d’euros.

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6 janvier 2017 5 06 /01 /janvier /2017 11:20

Non, la loi travail ne rend pas obligatoire l’application du droit à la déconnexion. Elle oblige les partenaires sociaux à en faire un point de la Négociation annuelle obligatoire (NAO) sur l’égalité professionnelle et la qualité de vie au travail. Et redonne la main à l’employeur en cas d’échec.

L’objectif, indique l’article 55 de la loi El Khomri, est de définir les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion et la mise en place par l’entreprise de dispositifs de régulation de l’utilisation des outils numériques, en vue d’assurer le respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale.

Une charte n’a aucune valeur juridique contraignante

Outre que la NAO sur l’égalité professionnelle et la qualité de vie au travail ne concerne que les entreprises d’au moins 50 salariés, la loi El Khomri prévoit qu’en cas d’échec de cette négociation l’employeur reprenne la main en élaborant unilatéralement une charte, après avis du comité d’entreprise, ou à défaut, des délégués du personnel.

Ce type de document, le plus souvent composé de formules très générales et approximatives, n’a aucune valeur juridique contraignante, hormis dans le cas où il prévoit des sanctions à l’encontre des salariés et qu’il est de ce fait annexé au règlement intérieur de l’entreprise. Une charte relève en effet de ce que l’on appelle le « droit mou », c’est-à-dire que si elle peut être produite dans le cadre d’un procès, elle n’a en réalité qu’une valeur morale qui peut –ou pas- influencer le juge.

Aucune sanction n’est d’ailleurs prévue à l’encontre des entreprises qui n’élaboreront pas de charte.

Droit à la déconnexion et forfait-jours : l’employeur garde aussi la main

Le forfait-jour permet de rémunérer les salariés sur la base d’un nombre de jours travaillés dans l’année, au motif de leur laisser plus d’autonomie dans l’organisation de leur temps de travail. Toute référence au nombre d’heures effectuées disparait. Toute journée ou demi-journée qui comporte du temps de travail est une journée ou une demi-journée travaillée. Ce système peut s’appliquer à des cadres depuis la loi Aubry de 2000 - mais aussi à des non cadres depuis 2005 - dont l’activité leur laisse une certaine autonomie dans l’organisation de leur temps de travail.

Mais l’autonomie peut se payer cher, surtout à l’ère des smartphones, tablettes et ordinateurs portables qui permettent de travailler et communiquer avec son employeur de n’importe où et à n’importe quelle heure… Entre 2007 et 2011, la durée de travail des salariés au forfait jours avait ainsi déjà augmenté de plus de 120 heures, soit 2,4 heures de plus par semaine, indiquait l’Union des cadres et ingénieurs FO en 2014.

Pour pouvoir être mises en œuvre, les conventions individuelles conclues entre l’employeur et les salariés pour fixer leur forfait jours doivent être autorisées et encadrées par un accord collectif d’entreprise, ou -à défaut- de branche.

Depuis 2011, la Cour de cassation en a invalidé plusieurs, estimant qu’ils ne garantissaient pas suffisamment le droit à la santé et au repos des salariés.

La loi El Khomri prétend répondre à cette préoccupation. Elle établit notamment que les accords collectifs autorisant le recours au forfait jour doivent préciser les modalités selon lesquelles le salarié peut exercer son droit à la déconnexion.

Mais là encore, en réalité l’employeur garde la main puisqu’à défaut de ces dispositions conventionnelles, les modalités d’exercice par le salarié de son droit à la déconnexion sont définies par l’employeur et communiquées par tout moyen aux salariés concernés.

Et la charge de travail ?

Laisser le choix des modalités d’application du droit à la déconnexion à la seule appréciation de l’employeur est d’autant plus dangereux pour les salariés, que la loi ne donne aucune définition de ce qu’est ce droit, de ce qu’il recouvre, et n’établit aucun lien direct avec la charge de travail et l’organisation collective du travail.

Les entreprises auront beau jeu de se dédouaner en instaurant un droit à la déconnexion, tout en maintenant des objectifs démesurés que le salarié, notamment dans un contexte de suppressions d’emplois, de non remplacement des départs et de pression accrue des actionnaires, ne pourra remplir qu’en restant connecté à des heures indues, ce qui pourra en prime lui être reproché.

La déconnexion n’est pas qu’une affaire de droit. Si les gens se reconnectent c’est parce que la charge de travail est trop importante, souligne Philippe Juza de FO Com, qui a participé à la négociation de deux accords « complémentaires » chez Orange, l’un sur la méthodologie de l’évaluation et l’adaptation de la charge de travail et l’autre sur l’accompagnement de la transformation numérique, respectivement signés par FO en juin et septembre derniers. On ne peut pas parler de droit à la déconnexion, sans parler aussi de l’organisation du travail et du management., insiste-t-il.

Le piège

Outre les modalités de l’exercice du droit à la déconnexion, la loi stipule que la charte devra prévoir la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d’encadrement et de direction, d’actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques.

Ici, le ver est dans le fruit commente Eric Peres, secrétaire général de FO Cadres, qui explique : la loi donne à l’employeur la possibilité de se dédouaner de sa responsabilité et de la transférer sur le salarié. Il pourra toujours dire que si celui-ci ne se déconnecte pas assez, c’est qu’il ne sait pas utiliser correctement les outils numériques et n’a pas tiré profit de la formation. Le salarié sera ainsi pris en tenaille entre sa charge de travail et l’obligation de se déconnecter.

Le droit à la déconnexion est une bonne chose, mais il reste à en garantir l’application par un véritable engagement des employeurs sur le droit au repos. Il aurait fallu au moins préconiser la négociation d’un ANI (Accord national interprofessionnel) sur la question, à répercuter ensuite dans les branches, puis les entreprises, explique-t-il. Mais cela aurait été contraire au principe premier de la loi El Khomri, la fameuse inversion de la hiérarchie des normes, qui permet de tout renvoyer au niveau de l’entreprise, où les régulations se retournent contre les salariés.

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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 19:56

Le Comité Central d’Entreprise du 14 décembre 2016 devait voir la Direction Générale nous présenter sa vision de l’entreprise à 4 ans.

La vision présentée ne donne pas à se réjouir… C’est d’abord la continuité de l’hémorragie des effectifs. Dans une vision purement mathématique :
« moins + moins = plus ». Comprenez : Moins de produits + moins de salariés = plus de rentabilité.

Moins de salariés :

La Direction va continuer à supprimer des emplois en ne remplaçant pas les départs.
La Direction utilise du reste le terme « d’attrition » pour qualifier ces départs.
L’Attrition est selon le Larousse :

  • Le broiement d’un tissu, d’origine traumatique
  • la séparation de particules ou usure de matériaux par frottement ou par choc
  • Le regret du péché par crainte du châtiment éternel.

La dernière définition aurait pu, s'ils étaient capables de regrets, concerner ,nos  dirigeants, ne serait-ce que par rapport à l’avarice ou à l’orgueil. Pour les salariés, la Direction utilise la définition d’attrition considérant que les salariés sont des particules dont on se sépare après usure, à la retraite, mais également après usure prématurée par Burn Out, démission et parfois par choc, comme les soixante-dix salariés de Pithiviers.

Ainsi, le salarié partant est remplacé en interne par x ou y.
Jamais de problème de métier, de reconnaissance du savoir, dans un monde standardisé, le métier n’existe plus, il suffit d’appliquer des standards, des consignes, sans oublier surtout d'avoir fait sa formation « Ethique » en ligne pour le devenir. Le travail standardisé peut ainsi être réalisé par des salariés Polonais ou Français, la variable déterminant les choix se situant dans le niveau des salaires et de droits sociaux.
Les Alphas sont irremplaçables, les autres sont permutables à loisirs.
En gérant le personnel comme des particules, la Direction devrait effectivement pouvoir reclasser un certain nombre d’ingénieurs chimistes en D.R.H…

Moins de produit :

La volonté de se séparer de produits ou la marge est jugée trop faible perdure. Même si cela représente du chiffre d’affaire et du bénéfice. A ce jeu là, Beauchamp est dans le rouge immédiatement.

Avenir industriel :

Les produits de Beauchamp perdent des parts de marchés. En face, la Direction affiche son ambition : NE RIEN FAIRE !

Aucun produit à faire venir… 3M c’est 52 000 produits, pas un seul pour Beauchamp.

On peut même lire dans la vision de la Direction, TOUT et son CONTRAIRE.
Pour le Post-It, on peut lire que « la demande s’oriente vers les produits d’entrée et milieu de gamme, au détriment des produits haut de gamme »… Et cinq phrases plus loin : « … pour se différencier avec un produit plus qualitatif visant le segment supérieur du marché de la note repositionnable, 3M France table sur le développement de la notes Super Sticky… »

La Direction affiche clairement que le Post-It souffre des mêmes maux que les rubans adhésifs et rappelle même qu’à cause de cela, elle avait de ce fait stoppé la production sur Beauchamp.

Alors que font-ils pour l’avenir de Beauchamp ?

C’est là que la ligue d’improvisation est intervenue. Voila un Directeur industriel qui nous sort une idée tombée d’on ne sait où. Peut-être de son chapeau…

Cette fois, pour se démarquer, pour ne pas juste recopier ce qui a déjà été fait par le passé, pour y mettre une touche personnelle ou pour faire passer l’idée comme « moderne », le stratège industriel qui, comme la P.D.G. de 3M France, n’a la main sur presque rien en pouvoir décisionnaire, imagine faire venir de l’extérieur ce qu’il est incapable de faire venir en interne 3M. Louer à d’autres entreprises de la surface de 3M Beauchamp, non plus pour du stockage, mais pour produire. Il ira même imaginer proposer d’éventuels prêts de personnel ou des transferts…

Le syndicat Force Ouvrière avait proposé il y a quelques années de mutualiser le restaurant d’entreprise de Beauchamp avec quelques entreprises de la zone industrielle des Châtaigniers afin de conserver assez de personnel Elior, un niveau de qualité suffisant et de ne pas risquer la fermeture du restaurant comme cela a été le cas sur le site de Pithiviers. L’Idée n’avait pas semblé réaliste pour certains, mais étrangement, là, tout devient possible et imaginable. Il faut dire que chez 3M, en haut lieu, la pertinence des idées dépend souvent, non pas de l’idée elle-même, mais du coefficient hiérarchique de celui qui émet cette idée.

Pour le syndicat F.O., 3M veut vider son site beauchampois avec le maximum de départs en retraite, avec un peu de mobilité, limiter l’impact des frais fixes, donc louer pour accompagner le plus longtemps possible cette descente aux enfers, avant de mettre le coup de grâce aux derniers survivants.

Six postes du Centre Technique Client vont également disparaitre sur les non-tissés. C’est vrai que pour la Direction, il y a peu de pertinence à avoir un centre des non-tissés sur un site qui en fabrique. Lorsque le CTC sera devenu compatible avec l’environnement Cergypontain, nos dirigeants trouveront probablement une grande synergie entre Siège social et C.T.C…

Vous aurez donc compris que vos élus n’ont à ce jour pas donné d’avis sur la note stratégique et que le droit d’alerte lancé à la mi 2016 en C.C.E. continu.

Nous continuerons à vous informer. Prochain C.C.E. mi-janvier 2017.

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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 11:53

Les élections des représentants du personnel sur l’établissement de 3M Cergy se sont déroulées mardi 29 novembre 2016.

Force Ouvrière présentait des listes sur le deuxième collège (techniciens, agent de maîtrise, assimilés cadres, VRP et VRP cadres) et sur le troisième collège (ingénieurs et cadres).

Les listes F.O. obtiennent 7,39 % des suffrages, en progression par rapport aux élections de novembre 2012. Toutefois, ce résultat ne permet pas au syndicat F.O. d’être représentatif sur l’établissement.

Nous remercions chaleureusement les salariés qui ont apporté leurs votes à nos candidats.

Le mandat des quatre années à venir est important pour les salariés de Cergy.
C’est le mandat où les salariés qui survivront à la baisse des effectifs prévue par la Direction devront s’adapter aux mutations des organisations, des lieux de travail avec la nouvelle tour et à des charges de travail en inflation constante.
Force Ouvrière continuera à garder un œil attentif sur le site de Cergy, à vous informer par tracts et par ce blog, à questionner en C.C.E. la Direction sur ses projets.

La défense de vos droits :

En tant que salariés, nous avons tous compris que ceux qui hier avaient la finance comme adversaire, s’étaient principalement attaqués à nos droits sociaux devenus pour eux l’alpha et l’oméga des problèmes du pays. Ce fut la loi Macron, la loi Rebsamen et en 2016 la loi travail.
Les syndicats Force Ouvrière et C.G.T., se sont opposés en multipliant les manifestations. (Que faisaient pendant ce temps la CGC, la CFDT et la CFTC pour défendre vos droits ?)
Les programmes de casse sociale vont continuer en 2017 avec des candidats à la présidentielle qui veulent nous faire travailler plus et revenir sur nos acquis jugés par eux trop couteux.

Force Ouvrière vous accompagnera pour défendre vos droits.
Mais un syndicat ne peut rien sans la force de votre mobilisation.
C’est seulement avec les salariés que la lutte est possible.

Nous vous appellerons donc si besoin, à défendre vos acquis et ceux de vos enfants.

Soyez vigilants, soyez mobilisés, soyez revendicatifs… 
Syndiquez-vous à Force Ouvrière.

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 23:53

Vous avez dit Répartition des Richesses ?.....

Les 500 premières fortunes de France ne connaissent pas la crise et ont même vu leur richesse globale augmenter de près d'un quart en un an. 

 

Leur richesse cumulée s'établit désormais à 330 milliards d'euros et n'a jamais été aussi élevée depuis 1996, année où Challenges a lancé le classement des "500". Elle a quadruplé en une décennie et représente 16 % du produit intérieur brut du pays. Elle compte aussi pour 10 % du patrimoine financier des Français, "soit un dixième de la richesse entre les mains d'un cent-millième de la population", affirme Challenges.

Ce groupe de 500 compte 55 milliardaires, soit 10 de plus que l'année dernière, précise l'hebdomadaire. Le plus petit des 445 millionnaires affiche, pour sa part, quelque 64 millions d'euros de patrimoine. Et la tendance ne semble pas faiblir. Les dix premiers du classement ont vu leur fortune croître de 30 milliards en douze mois, à 135 milliards (40 % du total). Une embellie qui permet même aux riches français de s'inscrire dans le nouveau palmarès des 100 premières fortunes européennes, publié par le magazine suisse Bilan.

 

La liste des fortunes 2016 est ici :  http://www.challenges.fr/classements/fortune/

 

Ou l'on comprend la nécessaire suppression de l'impôt sur la fortune prônée par certains et son remplacement par la hausse de 2 % de la TVA.... Faudrait pas les appauvrir ces nantis...

 

Il y a toujours de la sueur de pauvres dans l'argent des riches...

 

 

 

Répartition ?
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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 11:02

Les chiffres du nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en octobre 2016 viennent de paraitre : ils confirment les chiffres de septembre, et sans inversion de la courbe du chômage.

Certes, le nombre d’inscrits en catégorie A recule de 0,3% sur un mois, et il recule de 1,3% pour les inscrits en catégorie B (728 000 personnes étant toujours en activité réduite courte). Mais toutes catégories confondues, (A, B, C, D, E) le nombre d’inscrits à Pôle emploi en France est de 6 547 6000 personnes !

Les chiffres d’octobre confirment ceux de septembre : la baisse légère d’inscriptions en catégorie A ne concerne pas les salariés âgés de plus de 50 ans (+0,4% sur un mois, +1,4% sur 3 mois, +1,6% pour l’année), cette catégorie progressant fortement, toutes catégories confondues (pour les catégories A, B et C : +1,9% sur un an).

Autre constat : la progression dramatique des inscrits en activité réduite longue, c’est-à-dire que la précarisation du salariat s’aggrave dangereusement. La catégorie C (plus de 78 heures travaillées dans le mois) est en effet celle qui progresse le plus, plus d’un million de personnes étant concernées (1 253 200) avec +0,2% sur le mois mais surtout +9,1% sur l’année !

Avec le recul de l’âge de la retraite, nombreux sont les salariés qui pendant des années sont dans l’obligation de « combler » l’absence d’emploi et de pension de retraite par de petits boulots précaires (chez les 50 ans et plus, +1% d’inscrits sur un mois pour les catégories B et C) et par les allocations chômage, assurant bon an mal an un relai entre emploi et prestations de vieillesse. Un rapport de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publié ce mois rappelle qu’à elles seules, les allocations chômage et les pensions d’invalidité représentent chacune environ une personne sur quatre parmi celles ni en emploi ni à la retraite entre 55 et 60 ans.

Force Ouvrière rappelle son opposition à reporter toujours et encore l’âge légal de départ en retraite, ce qui conduit à créer une nouvelle forme de pauvreté chez les seniors.

Chiffres du chômage : un sombre tableau, inquiétant pour les salariés précaires et les seniors
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24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 22:57

Un salarié du Technocentre de Renault à Guyancourt (Yvelines) est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi après avoir eu un malaise lors d'un entretien disciplinaire avec la direction du site, a-t-on appris jeudi auprès des syndicats et de la direction. Le salarié, âgé de 44 ans, était marié et père de famille. Il est décédé à l'hôpital Mignot au Chesnay, près de Versailles, où il avait été transporté après avoir été pris de malaise mercredi pendant cet entretien, selon ces mêmes sources.

L'entretien devait porter sur "une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu'au licenciement", a indiqué la CFDT, dont un délégué accompagnait ce salarié non syndiqué lors de cette entrevue. Le motif de cette sanction éventuelle n'a pas été divulgué dans l'immédiat.

L'"entretien préalable n'avait pas pu être mené à son terme compte tenu de l'émotion et de l'anxiété ressenties, entraînant un malaise de notre collègue et provoquant son évacuation aux urgences",

Lire la suite sur le Figaro : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/11/24/97002-20161124FILWWW00284-un-salarie-de-renault-meurt-apres-un-entretien-disciplinaire.php?pagination=2#nbcomments

 

 

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14 novembre 2016 1 14 /11 /novembre /2016 14:27

Ce n‘est pas sans une certaine émotion que la team management 3M s’est donnée rendez-vous sur le terrain du futur siège social afin de participer activement au symbolique premier « coup de pelle » du chantier de la future tour de 3M France.

Tous nos managers ont relevé les manches afin de montrer l’exemple à l’ensemble des 3M’ers.

Cette journée a été un franc succès et il se dit déjà qu’une prime spéciale devrait être attribuée pour la réussite de ce projet aux salariés de l’équipe 3M présents sur la photo, ainsi qu’à quelques autres séniors managers qui étaient déjà repartis en réunion pour débriefer de l’avancée du chantier.

En fin de journée, l’équipe 3M au complet s’est donnée rendez-vous dans l’un des meilleurs restaurants de la région afin de garder un souvenir de ce moment unique dans la vie de l’entreprise.

Le management remercie chaleureusement le salarié de l’entreprise extérieure de terrassement qui a rangé les outils pendant que les managers 3M fêtaient l’évènement.

TOUR 3M : LE CHANTIER COMMENCE...

Vous aurez bien compris que cet article est une fable, mais que cette fable représente parfaitement le fonctionnement de l'entreprise...

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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 08:49

"Peut-on faire semblant de trouver un sens à ce qui n'en a pas?

Le malaise s'intensifie et commence à faire parler de lui. Marc Estat, ancien dirigeant d'une multinationale, en a même fait un livre, «Néantreprise, dans votre bureau, personne ne vous entend crier», sorti en mars dernier.
Son témoignage est édifiant. Un quotidien absurde, rythmé par des réunions sans intérêt, dans lesquelles on parle un jargon corporate grotesque pour masquer le néant. «On switche en anglais à tout bout de champ. On ne réduit pas, on stretche. On ne surveille pas l'heure, on timekeep. Nous n'avons pas des données, mais des inputs», écrit-il notamment.
Marc Estat évoque également les «consultants brasseurs de vent», ces «piloteurs de réunions», ou encore ces «ressources humaines zombiesques»… «On passe une grande partie de son travail à des tâches inutiles, voire contre-productives»."

Un article à lire avec intérêt... Peut-être qu'il révèlera à certaines personnes l'inutilité profonde de leurs jobs... http://www.lefigaro.fr/emploi/2016/10/27/09005-20161027ARTFIG00084-brown-out-souffrir-d-un-travail-absurde-qui-n-a-aucun-sens.php

 

 

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 13:10

lundi 24 octobre 2016, Secteur économique, Pascal Pavageau

Traité Europe - Canada :  Résister pour le rejet

Pour Force Ouvrière, le Ceta ne doit pas être ratifié, le parlement wallon ayant eu le courage de le refuser puis de confirmer ce refus malgré les pressions internationales.

FO a alerté et dénoncé, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat et de l’Europe, aux côtés des autres organisations syndicales ou associations et de millions de citoyens rejetant cet accord, sur les multiples dangers de ce texte : déni de démocratie, harmonisation des normes vers le moins-disant, absence de transparence des négociations, refus d’études d’impacts sérieuses sur les conséquences en matière d’emploi et de social. Sans compter la mise en place d’une justice d’arbitrage qui, bien que réformée, reste une justice parallèle privée au service des multinationales.

Le Ceta, qui garantirait bien des droits aux investisseurs en réduisant ceux des citoyens, servirait de référence aux futurs accords, acceptant ainsi de voir primer les libertés économiques sur les libertés fondamentales, le social et l’environnemental.

FO appelle aujourd’hui à l’arrêt des négociations en cours sur le TTIP et sur le Tisa : au-delà du Ceta, c’est toute la philosophie commerciale libérale actuelle qui doit être remise en cause.

 


Economie - Fiscalité - Services publics - Stratégie, politiques et filières industrielles - Développement durable et politiques environnementales


 
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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 13:58

Vous trouverez ci après l'intervention d'Alain DOUBLET, Délégué Syndical Central F.O. 3M France lors du Comité Départemental de l'UD.F.O. 95 présidée par Pascal Pavageau.

 

************************************************************************************************************

Chers camarades,

Je vous apporte le salut fraternel des camarades  du syndicat F.O. 3M.

Je suis intervenu lors du dernier congrès départemental et du comité départemental 2014 sur un sujet central : l’Europe.

3M, comme de nombreuses entreprises, délocalise en Pologne, en Roumanie et autres pays à bas coûts salariaux. Cela a commencé par des activités d’usine aujourd’hui rejointes par des activités supports comme les Ressources Humaine, le marketing, les achats etc… Rendu possible grâce à des logiciels comme S.A.P…

3M, là aussi comme de nombreuses entreprises, a délocalisé le siège de ses usines en Suisse. Ainsi, les produits sortants des usines deviennent la propriété, à prix coutant de la structure  en Suisse,  qui va ensuite les revendre aux différentes filiales européennes en faisant le bénéfice en Suisse. 3M préfère payer ses impôts en Suisse qu’en France, bien qu’elle utilise les structures de notre pays pour transporter ses produits.

Et cela ne touche hélas pas que 3M.

En juillet dernier, une petite entreprise de l’Orne a fermé ses portes en licenciant les 44 salariés. L’entreprise existait depuis près de 50 ans en fabriquant des boites plastiques extrudées soufflées. Son principal client avait décidé par une politique de réduction des coûts, de se fournir en Pologne…   Ce client n’était autre que 3M…Dommage collatéraux diront les experts… Le gain par action 3M n’est pas calculable, de l’ordre du millième de centime…. Quel est l’intérêt de détruire un tissu social pour des gains pareils ?

Hé Oui ! Nous sommes dans le grand marché européen, économique et anti social.

Figurez-vous que dans les deux productions majeures qu’il reste sur Beauchamp, nous fabriquons des éponges « Scotch-Brite ».
Nous sommes en concurrence avec Spontex à Beauvais. Les deux entreprises sont donc  sous le droit social Français. Il n’y a pas de Dumping social entre nous, mais des différences de niveau d’investissement.

Et voilà qu’un fond de pension états-uniens va fabriquer des éponges en Pologne !

Comment est-ce possible ?

Grâce à des aides européennes…

L’Europe a subventionné l’installation de ce concurrent direct.

Elle a subventionné la future perte de nos emplois !

Alors bien sûr syndicalement, l’actualité de l’année, c’est la loi travail !

Mais qu’est ce que la loi travail ?

Jean-Claude Juncker a déclaré : «la réforme du droit du travail voulue et imposée par le gouvernement Valls est le minimum de ce qu'il faut faire».

C’est une loi qui a déjà été appliquée ailleurs. C’est une loi voulue par l’Europe !

La loi travail n’est pas la cause mais la conséquence !

Lorsque nous nous battons pour sauvegarder nos services publics, l’Europe hurle à la concurrence faussée !

Lorsque l’on achète prioritairement Français ? l’Europe hurle à la concurrence faussée !

Comité Départemental F.O. Val d'Oise 2016

Cette même Europe qui, lorsque l’on manifeste trop bruyamment contre une loi travail, fait passer sa loi sur les strapontins de l’assemblée nationale à coup de 49-3 !

Cette grande démocratie européenne qui fait passer à l’assemblée nationale un traité refusé par le peuple en référendum et s’assure de l’obéissance des gouvernants !

Nous sommes dans la libre concurrence totale, qui conduit à 6,5 millions de chômeurs déclarés, à de la smicardisation à vie, a des emplois de plus en plus précaires, a des contrats en CDD pour le mieux, à des contrats de vacataire ou de journalier pour le pire !
Retour évident à la féodalité !

Cela s’appelle du DUMPING SOCIAL !

Au travail, nous sommes de plus en plus souvent livrés par des camionnettes conduites par des salariés d’Europe de l’Est.

Travailleurs détachés certes, mais pourquoi des camionnettes ?

Parce qu’une camionnette n’est pas soumise au disque et peut rouler autant qu’on le souhaite sans contrôle possible !
Voilà ou nous en sommes réellement ! Le contournement de toutes les obligations !

En trente ou quarante ans, ils ont détricoté des générations de luttes et droits durement acquis par nos anciens !

Pourtant, on nous avait promis de si belles choses avec cette Europe là avant le référendum de 1992…

D’ordinaire, c’est le moment où dans mon intervention, je cite Michel Sapin. il est aujourd’hui ministre et doit géré l’élevage de couleuvres et de boas que lui et ses amis européistes ont fait avaler au peuple en 1992.

 

Mais cette fois ci, je vais rendre « hommage » à une personnalité politique disparue cet été. : Michel Rocard.

Toute la classe politique lui a rendu hommage, l’a encensé de compliments dithyrambiques avant de le mettre en terre.

 

Ecoutez bien !

«Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir: la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ;
la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ;
et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie »
(Michel Rocard, Ouest-France, 27.8.92)

Je pense que quelqu’un a dû changer les serrures, parce là, aucune des trois clés ne rentre !
Il avait aussi dit :

« Mon raisonnement est profondément social-démocrate. À vrai dire, je n’ai pas encore compris pourquoi les libéraux veulent de cette Europe-là» (Michel Rocard, Libération, 3.8.92)

Je pense qu’ici, nous avons tous la réponse, c’est une Europe ultralibérale qui ne pouvait que réjouir les libéraux.

Lui et ses copains se sont soit lourdement trompés, soit ils nous ont lourdement trompés…

 

Comité Départemental F.O. Val d'Oise 2016

Pour finir sérieusement mon intervention, il faut que Force Ouvrière fasse entrer comme revendication prioritaire le problème de l’Europe. Que l’on se penche sur ce dumping social qui engendre la loi travail et le détricotage de nos droits.

Depuis l’an 2000, la France aurait dû créer 400.000 emplois industriels. Elle en a perdu 900.000 ! 1.300.000 emplois non créés ou détruits !

Mes camarades, nous avons perdu  un quart des emplois industriels en 15 ans !

A ces emplois perdus ou non créés, il faut y ajouter les emplois en sous-traitence, espaces verts, gardiennage, ménage, restauration, maintenance de site….

La réalité, c’est que nos produits manufacturés sont de plus en plus souvent fabriqués dans des pays à bas coûts salariaux.

Ceci détruit les droits sociaux dans l’unique but de satisfaire l’avidité des fonds de pension et des actionnaires et menacer les salariés. !

Et cela fonctionne !

Combien de salariés smicardisés à vie en France ?

Combien de salariés avec l’épée de Damoclès de la délocalisation au-dessus de la tête ?

La méthode les rend plus malléables… Plus dociles, plus prompte à accepter les baisses de salaires ou les hausses de temps de travail, plus de souplesse et de précarité…

A dire « OUI » au premier référendum d’entreprise venue !

C’est l’enjeu principal aujourd’hui pour sauver nos emplois industriels, mais également pour sauvegarder nos services publics qui sont dans l’œil de Bruxelles et de ceux qui sont soumis à Bruxelles !

Vive le syndicalisme Libre et Indépendant

Vive Force Ouvrière !

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 13:42

Le tract diffusé jeudi 13 à Beauchamp et mardi 18 octobre sur Cergy.

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