De la salive, beaucoup de salive, mais pour pas grand chose...
Après quelques heures d'écoute réciproque bien policée, il faut bien l'avouer...
On ne sait rien de plus. Nous parlons, nous avançons nos questions pour tenter de comprendre la logique, mais il semble bien difficile de trouver une logique à l'illogique.
On nous ballade de volontariat sans plan de départ volontaire, en Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences sans pouvoir réellement faire passer les compétences d'un business à un autre (sous motif que le business est sous contrôle extra-territorial) et avec un prévisionnel qui n'en a que le nom puisque, ce qui devrait être étalé dans le temps, se retrouve devoir être appliqué en quelques mois.
Le dialogue social est devenu un question réponse ou les réponses sont dictées par une grille de réponses intangibles du coté de la Direction.
Probablement que dans les mesures, il y aura à termes une avancée, (c'est à souhaiter vu le niveau actuel) mais cela n'enlève rien au fait que le projet est mal taillé, ni GPEC, ni PDV...
La GPEC s'applique à l'entreprise.
Une GPEC cloisonnée dans des silos n'est pas une GPEC, c'est une arnaque intellectuelle !
Un volontariat dans une GPEC doit pouvoir, dans la durée, libérer des postes non touchés, pour replacer les salariés impactés dans un emploi intéressant pour les deux parties, l'employé et l'employeur.
Or, on nous dit que les patrons de business n'y voient pas l'intérêt...
Les dès sont donc pipés.
La menace de la Direction est dans l'application d'un plan unilatéral.
Comment espérer un dialogue social serein lorsque la négociation se fait avec un pistolet sur le front.
Hier, en 2018, c'était une première charrette.
Aujourd'hui, c'est une seconde charrette.
Demain, n'en doutons pas, il y en aura d'autres...
Si vous n'êtes pas touchés aujourd'hui, ne vous inquiétez pas, votre tour viendra, peut-être plus vite que vous ne le pensez.
Des indispensables, il y en a plein les cimetières et plein à Pôle Emploi...
Vous êtes la cible car vos emplois sont en concurrence avec l'Europe, West Med, et d'autres centres de vente/relations clients ailleurs sur la planète, dans un coin avec des salariés à quelques roupies.
De plus, les mois passés ont démontré que ce qui est délocalisable chez vous peut être délocalisable ailleurs.
Salariés de Cergy, souvent trop habitués à vos silos ou vos statuts, soyez concernés par l'emploi des autres, soyez SOLIDAIRES les uns avec les autres.
Moins il reste de monde, et plus vous avez de risques, statistiquement, d'être la prochaine cible.
Nous continuerons à vous informer des discussions en cours (on ose même pas dire "de l'avancement des discussions" tellement c'est stagnant)
F.O. 3M France.